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Trouver un Club, changer de Dojo

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J’étais utopiste. En tant qu’enseignant, s’il y a bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas lorsque j’ai commencé à donner des cours de karaté, c’est de découvrir que les élèves ne seront pas miens pour toujours. Rares sont les élèves qui restent dans un dojo du début à la fin. Ils arrivent, partent, reviennent, ou pas.

C’est comme cela, et l’on ne peut rien y faire.

Il arrive donc de temps à autre qu’un élève parte, pour x ou y raison, et me demande où il pourrait trouver un club et un sensei à suivre dans la région où il va s’installer. Même si je connais beaucoup de monde, je n’ai pas toujours une réponse à lui offrir. Il est donc important qu’il puisse choisir son prochain professeur, et non trouver un club.

Choisir son sensei n’est pas une chose évidente. Il faut chercher et dénicher la perle rare, la personne avec qui on se sentira bien et en qui on aura confiance (avec de préférence une voie douce et délicate 🙂 ).

Sans les enseignants, les arts martiaux n’existeraient pas. Sans leurs compétences et leur dévotion, il n’y aurait pas de relève. Choisir le bon sensei, c’est être confiant dans l’avenir. Ainsi il nous guidera sur la longue et merveilleuse route des arts martiaux.

Le sensei est là pour vous donner une direction de travail. Il vous ouvre des portes. À vous de les franchir.

Trouver un club ? Non, trouver un sensei

Pour savoir s’il vous conviendra, un moyen simple est d’aller voir un cours. À travers cet entraînement, vous pourrez vous rendre compte de la direction de travail que prend le sensei (technique, combat, jutsu, bizarre…) et de voir comment se comportent ses élèves (surtout les gradés), d’écouter l’enseignant, de ressentir l’atmosphère des lieux…

Observez les gradés. Ils doivent être là depuis un moment. Ils doivent être imprégnés des valeurs que transmet le professeur.

Regardez aussi comment le sensei s’occupe de ses élèves. Est-il proche d’eux, donne-t-il des conseils, ou est-il plutôt dans son coin, à observer ou à discuter ? Soyez à l’affût.

Si, à la fin du cours, vous êtes enthousiasmé, allez à sa rencontre pour discuter avec lui. Pas pendant le cours. Si le « courant passe », posez-lui les questions que vous jugerez pertinentes.

Recherche un club est facile.

Trouver le bon club ne l’est pas.

Pour le trouver, il est important de ne pas tomber dans la facilité en n’allant visiter que les clubs à moins de 5 minutes de chez soi. Il vaut mieux faire 30 minutes de trajet et avoir un enseignement de qualité que 5 minutes et perdre tout son temps dans un dojo de m…

Au final, il m’est très difficile de proposer un enseignant à mes élèves quittant la région, car, même si je connais d’excellents pédagogues et techniciens, ils ne correspondront peut-être pas à l’attente de mes élèves.

Et vous, comment avez-vous trouvé votre sensei ?

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Lionel Froidure

Fondateur de Imagin' Arts - CN 6ème Dan Karaté - CN 6ème dan Arnis Kali - Professeur diplômé d’état DEJEPS - Instructeur Arnis Kali 3ème degré WADR - Enseignant au Blagnac Arts Martiaux - Ma citation : "Pour être un pratiquant il faut pratiquer. Alors pratiquons. » - J’adore partager mes connaissances pour vous permettre de progresser que ce soit au dojo, en stage et bien sur dans le Club Vidéo.

12 commentaires

  1. Ça m’est arrivé qd j’ai déménagé et ton article m’aurais servi car j’aurais peu être continué….

  2. Merci pour tes conseils. J’ai aimé : « …de préférence avec une voix douce et délicate ». 😉

  3. Bonsoir

    C’est tellement vrai !!
    Je suis en accord totalement.

    « J’erre  » depuis plus de 35 ans, pratiquant les Arts martiaux et toujours ceinture marron depuis mes 17 ans.
    Je n’ai jamais réussi à retrouver un Sensei comme celui qui m’a formé et à qui je voue une admiration et profond respect.

    J’ai même abandonné à contre cœur mon style d’origine -Wado Ryu – pour aller vers du Shotokan style que j’apprécie également mais avec lequel je suis moins à l’aise. J’ai beaucoup appris avecs amis Shotokan.
    J’ai donc « vagabondé » à la recherche d’un Sensei comme celui que j’ai certainement idéalisé … sans succès.
    J’ai presenté à 18 ans ma ceinture mais éliminé parce que j’ai oublié le Kiai sur le kata que je présentais, j’ai préféré depuis me consacrer à la pratique plutôt qu’à obtenir des ceintures.

    Donc je rejoins la philosophie de Lionel que j’ai pu rencontrer à plusieurs reprises, appréciant son humilité et sa simplicité.
    Pour moi, il pourrait tout à fait entre celui que je voudrais suivre dans son enseignement.

    Amicalement
    Antoine

    1. Bonsoir Antoine,

      Je te souhaite très sincèrement de trouver chaussure à ton pied et que ton sensei apparaîtra prochainement comme le dit ce vieil adage : « Quand l’élève est prêt, le maître apparaît ».

      A bientôt et merci

      Lionel

  4. Je ne sais pas si la distinction trouver un club/ trouver un sensei est si pertinente que cela.
    Il me semble que c’est un tout. et évidemment le sensei a une influence primordiale sur le club.

    Mais il y a aussi l’ambiance qu’il y a dans le club qui est liée non seulement au sensei actuel , mai à l’histoire du club, à la direction donnée par les anciens senseis et conservée ou pas par les équipes dirigeantes.

    Je prendrai mon exemple, je suis dans un club d’arts martiaux dans lequel se trouvent plusieurs sections dont celle de karate et celle de judo qui sont celles dont je fais partie. Et bien que nous pratiquions à des horaires différents il y a une influence mutuelle quant à l’ambiance générale du club.

    Aujourd’hui notre club traverse une épreuve difficile : notre professeur de judo est décédé dans un accident de voiture il y a une semaine. Je peux témoigner que ce n’est pas seulement la section judo qui est affectée mais bien l’ensemble des sections.
    Et pour moi la solidarité qui s’exprime entre les membres du club est aussi importante que l’enseignement que j’y reçois.

  5. Je suis tombé au BAM par hasard (et par David M…) et comme on dit, il fait bien les choses! Je voulais commencer les arts martiaux avec le Kendo avant d’essayer le karaté Shotokan.
    Je confirme que je préfère faire 45min de route pour m’entraîner avec envie que de choisir un autre club plus près de chez moi.
    Cela fait maintenant 12 ans que je pratique avec Lionel et ma motivation n’est pas seulement intacte…elle a grandie au fur et à mesure des années! Merci pour ce cadeau, car rares sont les personnes qui réunissent les qualités nécessaires (connaissance, ouverture, partage, contact, bonne humeur, pédagogie et j’en oublie…).

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