Les pêchés martiaux sont des erreurs comportementales qui peuvent nuire à l’évolution, à la discipline, au professeur, au sensei, au mentor, à l’école, et surtout à vous-même.
Les 7 pêchés du pratiquant d’arts martiaux
L’Avarice
Dans les arts martiaux, on acquiert sa connaissance et sa progression avec de la sueur, des pleurs et du sang. Rien ne s’achète ou ne se gagne tout se mérite.
L’Orgueil
Le mépris de tout sauf de soi. Se croire au-dessus des autres et un des pêchés qui ne peut aider le budoka. On doit à mon sens laisser son orgueil en dehors du dojo et ne jamais le récupérer. Ce pêché nous empêche de voir notre propre évolution mais aussi ce que peuvent nous apporter les autres. Nous avançons ensemble et non pas seuls.
L’Envie
L’envie de réussir, d’être meilleur, etc. Ce pêché nous fait vivre dans le futur et non dans le présent en bloque notre évolution. S’accepter tel que l’on est et non tel que l’on pense être. C’est reconnaître ses défauts et son niveau pour une meilleure progression. Ne pas oublier d’éradiquer la petite sœur de l’envie : la jalousie.
La Colère
Les pratiquants d’arts martiaux doivent avoir du self contrôle, et garder la tête froide. Malheureusement tout le monde ne l’a pas, et certains ont même le sang chaud. J’ai trop souvent vu des combattants perdrent le combat car ils voyaient rouge, la colère dirigeaient leurs actes et ils ont perdus la lucidité nécessaire pour vaincre. En Self défense, la colère sera votre pire ennemie.
La Luxure
Un péché qui à priori n’est pas applicable au dojo. Détrompez vous, on peut s’apercevoir que certaines personnes cherchent dans le dojo la conquête d’un soir ou le partenaire de leur vie. Le dojo n’est pas un club de rencontre, si cela arrive tant mieux, mais cela ne doit pas être votre critère pour venir vous entraîner. Chose que je regrette et qui nuit à la réputation de tous les arts martiaux, certains enseignants profitent de leur position pour se « pavaner » devant le sexe opposer. C’est navrant, affligeant !
La Gourmandise
Être gourmand de technique c’est vouloir apprendre toujours plus, sans laisser le temps au corps et à l’esprit de les intégrer. La gourmandise martiale n’aide absolument pas le pratiquant à évoluer. La progression ne sera pas plus rapide. il faut prendre le temps de s’interroger sur ces capacités à reproduire ces techniques avec véracité, vitesse et précision comme on nous l’a montré et appris.
La Paresse
Je pense qu’il y a rien de pire que la paresse pour un budoka. On a tous des excuses pour ne pas s’entraîner mais rester au fond du canapé, devant la télé à zapper, non ! Arrêter de trouver des excuses. Pour y remédier ne la laisser pas s’installer.
La paresse du budoka peut aussi se manifester sous la forme de la non réflexion sur sa pratique. Il est important de prendre du recul, de se poser les bonnes questions, et ne pas craindre de se remettre en question. Celui qui n’avance pas, recule.
On a tous un maillon faible
A nous de travailler sur notre comportement, notre mental pour l’éradiquer. Mon point faible est surement la gourmandise (je n’ai pas assez de temps pour pratiquer tous ce que j’ai eu la chance/plaisir de découvrir lors de mes voyages en terre martiale).
Et toi quel est ton pêché martial ?
Un commentaire
Pas que des budokas