Regarder, s’entraîner, comprendre et transmettre : les 4 portes de l’entraînement.
Cet article est destiné à tous les amoureux des arts martiaux désirant progresser dans sa discipline martiale de prédilection.
#1 Regarder attentivement
En franchissant le pas de porte d’un dojo on choisit de se mettre en mouvement, de suivre l’enseignement d’un sensei, d’étudier ses techniques martiales. Le premier pas dans notre instruction est de regarder notre professeur. Sans guide le chemin est périlleux.
#2 S’entraîner sans cesse
Regarder le sensei ne suffit pas, il faut essayer de reproduire ce que le sensei à montré. Le faire, le refaire, encore et encore. Cette étape est essentielle pour aider notre corps à intégrer les éléments que le cerveau à repéré en regardant le travail du sensei. Il y a une très grande différence entre le savoir et savoir-faire. Pour éliminer cette différence il faut pratiquer. Notre corps à besoin de comprendre et de reproduire ce que le cerveau a déjà intellectuellement assimilé.
Sans cette pratique à « outrance » la technique ne sera qu’intellectuelle.
#3 Comprendre au-delà du mimétisme
On a vu dans la visualisation mentale que le corps à besoin de passer à l’action pour apprivoiser la sensation (technique, etc). Faire une technique est une chose mais comprendre son fonctionnement est encore une autre étape. La répétition incessante et le questionnement nous amène à la compréhension de l’essence même de cette technique, de ses principes, de ses points clés, de ses applications, de ses répercutions, et de ses tenants et aboutissants. C’est l’union du corps (Tai) et de l’esprit (Shin) dans un mouvement (Gi), un moment où ils ne font plus qu’un.
#4 Transmettre son savoir
Fusionner le mouvement corporel avec la technique est une grand étape et celle-ci nous permet de passer à l’étape suivante : la transmission. Il est donc primordial de partager ces connaissances avec les Kohai (jeunes élèves) pour les aider à franchir ses étapes. A travers mes nombreux voyages En Terre Martiale, je n’ai jamais rencontré dans un Maitre (karaté, taichi, arnis, etc) qui ne désirait pas transmettre son savoir. A un certain niveau, à mon sens, enseigner devient une nécessité pour progresser.
De nouvelles difficultés se rajoutent, car enseigner d’une façon simple et compréhensible à un public moins avertis n’est pas inné. Le fait de chercher et de trouver des clés de transmission, nous permets de réfléchir et d’enrichir encore une fois notre technique grâce à l’évolution de notre enseignement et de notre entraînement.
# Recommencer
Il ne faut jamais s’arrêter d’apprendre pour pouvoir encore et toujours transmettre. Tel est le cercle de la pratique martiale : regarder, s’entraîner, comprendre et transmettre.
A bientôt et en attendant mon prochain article, n’hésitez pas à me laisser votre avis.
Lionel
9 commentaires
Je partage les mêmes principes Lionel ! ðð
Tout à fait d’accord !!
Je pense que l’on retrouve tous ces paramètre dans toutes pratiques
Ce sont les portes de tout apprentissage
malheuresement j ai subit le » transmettre » par un expert soi-disant ,qui a clamé haut et fort » je ne vous transmet que 20 pour cent de ce que je sais!!
Les charlatans existent partout et depuis toujours. Une espèce qui n’est malheureusement pas en cours d’extinction.
ce gars a ete DTN de l equipe natioanle algerienne
Merci Lionel, j’apprécie beaucoup la clarté et la justesse de tes articles. Pour ma part je m’efforce de suivre le précepte selon lequel » on progresse sur la Voie moitié par l’étude et moitié par l’enseignement »…
Un bon point à qui retrouvera l’auteur de cette phrase.
à bientôt en terre martiale.
J’ai perdu la clé d’une porte…..:(