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Dois-je mettre mon fils au karaté ?

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Décembre 2015 : La perspective de devenir père très prochainement me pousse à me poser la question suivante : « Dois-je mettre mon fils au karaté ? »

Il est de notoriété publique que le karaté et les arts martiaux sont de très belles écoles de la vie pour les tout-petits (et les grands bien sûr). Dans un premier temps, cela leur permet d’apprendre à se latéraliser, à se coordonner, à écouter, à être récompensé de leurs progrès par des ceintures, etc.

Dans un second temps, ils apprendront les notions de respect, d’entraide, de courage, de confiance, d’humilité, de fair-play, de « vivre ensemble »…

L’enseignement prodigué au karaté permet d’aider un peu les parents dans l’éducation de leurs enfants. Les professeurs ne remplacent pas les parents, mais leur prêtent main-forte pour transmettre des valeurs saines, et participent à l’épanouissement de l’enfant. Les enfants timorés prennent petit à petit confiance en eux. Les plus agités apprennent à se tempérer, à se canaliser.

Mais est-ce tout ? Ou est-ce que j’oublie l’essentiel ?

Pour moi, l’essentiel est de laisser l’enfant faire le choix de ce qui lui plaît. Faire du sport, oui, mais celui qu’il a envie de faire.

Les enfants ont déjà beaucoup de choses imposées par l’école ; rien ne sert d’ajouter une couche supplémentaire de contraintes alors qu’à côté il y aurait une activité physique qui leur plairait et qui les rendrait heureux tout en leur apportant ces qualités physiques et sociales recherchées.

Mes parents sont tous les deux professeurs de karaté. Je suis presque né avec karate-gi. Je suis monté sur le tatami pour faire comme mes parents. Mais ma mère et mon père ne m’ont jamais forcé. J’y suis allé de mon propre gré et je leur en suis reconnaissant. Ce n’est que vers l’adolescence que j’ai commencé à me découvrir une profonde passion, et surtout un désir, une envie de réussir dans le karaté, notamment en compétition. Je voulais être un champion. Quel enfant ne voudrait pas devenir un champion dans sa discipline ? L’erreur aurait été de me pousser à en devenir un. Ce choix, je l’ai fait par moi-même, et non par pression de mes parents et entraîneurs.

Le sourire d’un enfant vaut tout l’or du monde.

Dois-je mettre mon fils au karaté ? Je dois avouer que j’aimerais que mon fils devienne lui aussi un karatéka, comme son papa, sa tante, sa grand-mère et son grand-père, ou un arnisadores, comme nanay, tito et tatay (maman, tonton et papa en tagalog). J’avoue que je n’aimerais pas le voir se diriger vers le foot, où, à mon avis, les notions de respect, d’entraide et de plaisir sont perverties dès le plus jeune âge. À choisir, je préférerais plutôt le voir aller dans un club de rugby.

Quoi qu’il en soit, j’aimerais que mon fils prenne du plaisir à faire un sport avant toute chose. Et personnellement, j’aimerais qu’il désire et aime faire du karaté, pour que l’on puisse partager cette passion. Et, pourquoi pas, un jour, il voudra, comme moi, sortir du sport et commencer son chemin sur la voie du Budo.

Et s’il veut faire du karaté, dois-je m’occuper de son instruction ?

« Maître Azato répétait souvent que, plutôt que d’enseigner à ses propres enfants, il était préférable de les confier à quelqu’un de tout aussi qualifié, et c’est pourquoi il demanda à Maître Itosu d’instruire non seulement son fils, mais moi aussi. » – Extrait du livre L’essence du karaté de sensei Gichin Funakoshi.

Une histoire à suivre…

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Image de Lionel Froidure

Lionel Froidure

Fondateur de Imagin' Arts - CN 6ème Dan Karaté - CN 6ème dan Arnis Kali - Professeur diplômé d’état DEJEPS - Instructeur Arnis Kali 3ème degré WADR - Enseignant au Blagnac Arts Martiaux - Ma citation : "Pour être un pratiquant il faut pratiquer. Alors pratiquons. » - J’adore partager mes connaissances pour vous permettre de progresser que ce soit au dojo, en stage et bien sur dans le Club Vidéo.

13 commentaires

  1. Joyeux noël à toi et toute ta famille.
    Je partage entièrement ta vision des choses. J’ai deux enfants (1 fille et 1 garçon) qui ont fait eux-mêmes le choix de pratiquer. Et ils ont de même le choix d’arrêter (je ne le souhaite pas mais ils sont libres de leur choix).
    😉

  2. JE TE SOUHAITE DE PASSER DE BONNE FËTE DE FIN D »ANNEE, j’avoue que les arts-martiaux sont une bonne école de la vie , j’ai commençé à l’âge de 6 ans et j’en est 45 ans et j’ai jamais arrêter, donc je confirme que c’est une vrai école de la vie ou il y a de vrai valeur à véhiculer.

  3. Les miens ont pratiqué un peu mais n’ont pas adhéré… Peut-être qu’ils y reviendront plus tard… Mais je leur laisse le choix, comme on me l’a laissé jadis… Je te souhaite un très joyeux noël et passe une excellente journée !!!

  4. C’est mon fils aîné qui m’a fait découvrir le Nihon Tai-Jitsu et rencontrer Jean Jugeau. Depuis 2 autres lutins de la famille ont rejoint le kaizenkan avallonnais. C’est leur choix, même si je les encourage un peu. Il faut dire que le professeur y est pour beaucoup.

  5. Mon mari est karatéka mais notre fils a détesté. Il fait de l’athlétisme et il adore. Sa soeur serait plus tentée mais pour l’instant elle fait de l’équitation. On verra plus tard si elle a le déclic. Il ne faut rien forcer.

  6. Pour le moment mon fils fait du judo et le coté dépense physique et reproduire des techniques avec un partenaire lui plait beaucoup. C’est sa deuxième année, certes mais sans qu’il devienne un compétiteur, un peu de combativité pourrait lui servir, surtout pour plus tard. Manque de pédagogie, de nous, dans son sport ,je sais pas. Mais on sent qu’il lui manque parfois quelque chose.

  7. il y a tant d’arts martiaux qu’il y en aura certainement un qui va correspondre aux affinités de l’enfant! il devra en tester plusieurs en initiation pour trouver celui qui lui correspond le mieux. le tout est que cette activité l’aide à s’épanouir, l’amuse, lui plaise (bien entendu!) et surtout ne pas négliger la philosophie de vie qui accompagne chacune de ces pratiques.

  8. Tout dépend de l enfant..mon fils de 8 ans s épanouit dans l escrime depuis 4 ans en ayant essayer d’autres arts martiaux..chaque enfant découvre un epanouissement propre à chaque activité…le laisser libre de ces choix et tester tous les modes d activite

  9. J’ai toujours voulu pratiquer les arts martiaux étant gosse mais n’ai pas pu faute de moyens…aujourd’hui je serais doublement ravi de faire ce cadeau à mes enfants (pour eux et pour moi).
    Ils ont choisi le judo l’année dernière sans adhérer plus que ça (m’a fille n’est pas trop combative et mon fils pensait y donner des coups de pieds et de poings…mais malheureusement pas de dojo de karaté à proximité…).
    Bref! Je suis déjà convaincu que c’est une magnifique école de la vie…j’attends juste que eux le soient aussi!

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