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Partir trop tôt !

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Alors que l’on se bat contre notre propre nature à fuir une zone de danger, de se cacher derrière ses bras. L’apprentissage du karaté et tout autre art martial nous permet d’appréhender une attaque avec des réponses plus adaptées à notre défense.

Prenons un exemple sur du kihon ippon kumite, un exercice de combat conventionnel de karaté ou tori (l’attaquant) annonce la technique. Uke devra se défendre sur cette attaque annoncée.

ne pas partir trop tôt - conseil karate

Au départ, le débutant va fuir l’attaque. Il va lever les bras, faire un saut en arrière, se retourner… Surtout si l’attaque est franche.

Après un peu de pratique et quelques conseils, il va reculer et faire un bocage. Mais il est très loin, il est toujours sur la ligne d’attaque et pense qu’à sa défense et met un gros temps avant de contre-attaquer.

Avec plus d’entraînement et de conseils, il va finir par sortir de la ligne d’attaque, se positionner dans l’angle faible de tori et délivrer son contre rapidement.

Mais il fait encore une grosse erreur. Celle-ci, on la retrouve très souvent et peu importe le niveau.

Il part trop tôt !

Je vois se genre d’erreur trop souvent, même chez des gradés.

D’après les chercheurs, un être humain est en capacité de changer un ordre moteur dans un délai de 0,2 seconde. Il lui faudra au minimum 0,2 seconde pour changer sa course lors de son attaque ou de changer son attaque s’il le décide. Ce délai est variable suivant le niveau du pratiquant. Il s’agit ici que d’une moyenne.

Lors d’une attaque, on a tendance, j’ai écrit « on », car je m’inclus, à partir dès que l’attaque commence. Et c’est ici l’erreur. En partant au début du mouvement, on laisse une option à notre partenaire/adversaire de changer son attaque.

Partir trop tôt, c’est offrir la possibilité à notre partenaire/adversaire de changer son attaque.

étranglement karate lionel froidure

Il faut donc s’obliger à partir non pas dès que l’on voit l’attaque, mais dès que celle-ci est totalement engagée et qu’il n’y a plus de changement possible pour tori.

Il est donc primordial de s’entraîner à sortir de cette zone de confort où l’on part dès le moindre mouvement de la part de tori. Travaillons plutôt dans la zone d’apprentissage où l’on attend patiemment le bon moment pour partir.

Voici un très bon exemple où le rikishi de droite attend le moment « parfait » pour réaliser son esquive, son tai sabaki. Si l’on regarde bien, il part d’abord vers l’avant, puis se décale. Il ne se décale pas au départ sinon son adversaire aurait pu le suivre.

sumo tai sabaki esquive

Pour t’aider à ne plus partir trop tôt, tu peux travailler le kihon ippon kumite avec 3 tori. Un en face, un à droite et un autre à gauche. Tu ne seras pas lequel va partir, tu vas devoir travailler ton champ de vision périphérique ce qui entraînera un retard dans ta réponse. L’important étant d’avoir des partenaires qui attaquent sincèrement, à pleine puissance pour te bousculer et te sortir de ta zone de confort. Si tu arrives facilement à réaliser l’exercice, augmente le nombre de partenaires jusqu’à ce que tu n’y arrives que deux fois sur trois.

Etre dans le bon temps, le bon hyoshi, cela se travaille.

Maintenant, prends cette information et transfère là sur tous tes exercices à deux : bunkai, jyu ippon kumite, goshin

Bon entraînement et prends ton temps 😉

Lionel

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Lionel Froidure

Fondateur de Imagin' Arts - CN 6ème Dan Karaté - CN 6ème dan Arnis Kali - Professeur diplômé d’état DEJEPS - Instructeur Arnis Kali 3ème degré WADR - Enseignant au Blagnac Arts Martiaux - Ma citation : "Pour être un pratiquant il faut pratiquer. Alors pratiquons. » - J’adore partager mes connaissances pour vous permettre de progresser que ce soit au dojo, en stage et bien sur dans le Club Vidéo.

2 commentaires

  1. Bonsoir Lionel.
    Tout à fait d’accord. J’ai cette tendance à partir des que tori bouge. Et à chaque fois Je me dit: Jérôme attend! Et quand j’attends, un vide se crée et tori ne s’empêcher d’être aspire parce vide. A ce moment-là le contre est facile.
    Une autre question : Mais alors que penser du sen sen no sen tant primé par certains sensei?
    Martialement

    1. Bonjour Jérôme,
      Au niveau du Sen no Sen, nous ne sommes pas dans la même configuration. J’attaque son attaque, je ne pars pas pour me défendre, j’attaque, je suis offensif. Ma remarque dans cet article, est de partir au bon moment. Ni trop tôt, ni trop tard, juste au bon moment.
      Je te souhaite une belle continuation et à bientôt.

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