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Questions de lecteur : « Comment faire le salut de karaté ? »

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Je reçois souvent ce type de message. Le plus vieux est arrivé hier.

Bonjour Lionel, pourrais-tu m’expliquer comment faire correctement le salut de karaté ?
J’ai vu de nombreuses versions et je ne sais pas laquelle je dois faire dans mon dojo.
Stéphane D.

C’est le « correctement » qui me gêne. Correct pour qui ?
Pour moi, pour toi, pour la majorité, pour les fédérations ? […]

Dans ce court article, je ne vais pas t’expliquer comment faire « correctement » un salut, mais comment, moi, je le réalise dans mon dojo « pourris ». Je ne parlerai pas de gestuelle, mais du déroulement, et de pourquoi j’y accorde une si grande importance.

Déroulement du « salut » au dojo

RITSU REI* : La première chose que l’on apprend avant de monter sur un tatami pour pratiquer du karaté ou tout autre art martial, c’est de réaliser un Ritsu Rei (salut debout).

Dans le dojo, il y a souvent, mais pas toujours, une photo du Shomen, le maître fondateur. En Karaté Shotokan, c’est Gichin Funakoshi. En Judo, c’est Jigoro Kano. Si aucune photo n’est présente, une kamiza la remplace.

C’est devant et dos à cette photo, ou kamiza, que le sensei se positionne. Les élèves se mettent en face du sensei. À droite, le Sempai (plus ancien), et à gauche, le Kohai (le mois ancien).

Gichin Funakoshi - karate kyohan 1935MOKUSO : Une fois que tout le monde est à genoux (seiza), le plus ancien annonce le Mokuso, souvent traduit par « méditation », mais qui veut littéralement dire « la pensée silencieuse ». Pour moi, ce n’est pas la même chose. Le Mokuso méritait à lui seul un article complet. Je m’arrête donc sur cette pensée silencieuse et te laisse méditer dessus.

SHOMEN NI REI : On salue le Shomen ou Kamiza

SENSEI NI REI : On salue le sensei (le professeur du cours)

OTAGAI NI REI : Salut entre élèves.

Et à la fin du keiko*, on recommence. Souvent dans le même ordre : shomen, sensei, otaga, et on sort du tatami en le saluant.

Surprise

Très souvent, à la fin de mes cours, je vois dans les yeux de mes invités ou nouveaux pratiquants de l’incompréhension, de la surprise dans le déroulement du salut à la fin de mes cours. Car, dans le dojo où j’enseigne, je ne fais pas comme dans la majorité des dojos de karaté. Pour moi, c’est : otaga, sensei et shomen.

Mais pourquoi ?

Merci de poser la question 😉

C’est un déroulement que j’ai découvert au Japon lors du tournage de l’un de mes documentaires En Terre Martiale. On m’a expliqué que la première et dernière personne que l’on respecte dans un dojo est le Shomen. Puis c’est le Sensei, et enfin les autres élèves.

Après cette découverte, celle-ci est devenue une évidence, et je me devais de l’adopter.

Ces quatre « saluts » constituent pour moi une manifestation physique de ma gratitude à l’égard de ceux qui m’aident sur la Voie : les maîtres du passé, les maîtres et Sensei que je suis, et mes élèves, sans qui je ne pourrais pas transmettre ma passion.

Cet article n’a pas pour vocation de changer le « salut » dans les autres dojos, mais plutôt de partager ma façon de faire et le pourquoi.

salut de karaté à Okinawa par des enfants

Keiko* : entraînement
Rei** est souvent traduit par « salut », mais ce mot vient de REIGI, qui veut dire « respect, courtoisie, manières ».

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Image de Lionel Froidure

Lionel Froidure

Fondateur de Imagin' Arts - CN 6ème Dan Karaté - CN 6ème dan Arnis Kali - Professeur diplômé d’état DEJEPS - Instructeur Arnis Kali 3ème degré WADR - Enseignant au Blagnac Arts Martiaux - Ma citation : "Pour être un pratiquant il faut pratiquer. Alors pratiquons. » - J’adore partager mes connaissances pour vous permettre de progresser que ce soit au dojo, en stage et bien sur dans le Club Vidéo.

3 commentaires

  1. salut Lionel
    tout à fait d’accord
    depuis tjrs à Fontenilles au départ shomen, sensei, otagai
    à la fin l’inverse et cela depuis que j’ai demarre le karate il y a 52 ans
    salutations
    roberto

  2. Merci Lionel pour tous ces articles passionnants.
    Sans vouloir entrer dans un débat fédé/jka, dans mon dojo, affecté à la JKA, Senseï se positionne légèrement en décalé du portrait de Gishin Funakoshi (on ne se met pas en face du maitre), mais tournée vers lui.
    En revanche nous effectuons le salut, aussi bien en début qu’en fin de cours, dans l’ordre shomen, sensei, otagani. Lors du salut de fin de cours, le mokuso est suivi du dojo kun (en français, voire en japonais).
    Un dernier détail, le passage en seiza se fait en descendant d’abord le genou gauche, puis le droit. Le retour en keritsu se fait en montant d’abord le genous droit, puis le gauche. Dans les 2 cas, en gardant le même aplomb, c’est à dire que le fait de s’agenouiller ou se lever ne doit pas provoquer une quelconque avance ou recul.
    Voilà, c’était juste pour partager la façon dont cela se passe chez nous.
    Oss 🙂

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