Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Besoin de réviser et parfaire ton karaté ? De trouver de nouveaux éducatifs pour tes élèves ?
Rejoins LE CLUB VIDEO DE KARATE !!!

Attention aux clés – Jeudi Karaté [vidéo]

Facebook
WhatsApp
Email
Pinterest

Aujourd’hui dans cette nouvelle vidéo de la série Jeudi Karaté, je t’explique pourquoi il faut faire attention aux clés.

Clés, luxations, dislocations articulaires : Kansetsu Waza

➡️ Découvre le club vidéo de Karaté – Tous niveaux – Elèves et enseignants

Alors Jason me prête son bras, sa main, pour que je puisse réaliser une clé articulaire. En général, on fait des clés pour pouvoir l’amener au sol, le frapper ou tout plein d’autres choses après. Les clés, luxations, font partie des Kansetsu Waza. Ce sont des dislocations articulaires. Elles ne sont pas faites pour juste créer de la douleur contrôlée, mais le but est normalement pour disloquer la ou les articulations. Quand je réalise par exemple, un Kote Gaeshi, ce n’est pas juste pour le faire tomber. C’est pour lui casser, lui briser le poignet. Bien, je ne vais pas le faire en cours, car je n’aurai plus de partenaires pour travailler avec 🙂 Je m’arrête avant et là, je peux le frapper. Mais normalement, je n’aurai pas besoin de le frapper si j’ai réalisé correctement mon kansetsu waza.

J’ai besoin de ton aide pour choisir le sujet des prochaines vidéos JEUDI KARATE à paraître. Merci de cliquer sur ce lien.

Partons d’une situation au sol. Je suis dans une technique dite d’immobilisation. Mais normalement, je devrai lui casse le coude et ou le poignet ou lui débouter l’épaule. Ce n’est donc pas une technique d’immobilisation. Si j’étais dans un contexte de self-défense, dans la rue, Ok je l’ai immobilisé. Cela va s’arrêter là ? Non, forcément, car il y a toujours quelqu’un qui s’invite à la partie, un de ses amis. Et si je reste au sol à « l’immobiliser » je vais être dans la m… Donc je lui casse le bras et je m’occupe du suivant. Puis je m’en vais. Mais cela pose un problème. Si on prend en compte, la législation française, il m’a attaqué, je l’ai maîtrisé et ensuite, je lui casse le bras. C’est de la VENGEANCE, ce n’est plus de la légitime défense. Donc si je fais que l’immobiliser et que je relève pour gérer son collègue, il va revenir à la charge. Si je lui casse le bras, je ne suis dans un cas de légitime défense. Vous comprenez le problème ? Je ne vais pas vous dire ce que vous devez faire, moi, j’ai fait mon choix. Réfléchissez sur ce problème. Une clé est normalement une dislocation, une luxation de l’articulation et non pas une forme d’immobilisation.

Les articles recommandés par les lecteurs
Picture of Lionel Froidure

Lionel Froidure

Fondateur de Imagin' Arts - CN 6ème Dan Karaté - CN 6ème dan Arnis Kali - Professeur diplômé d’état DEJEPS - Instructeur Arnis Kali 3ème degré WADR - Enseignant au Blagnac Arts Martiaux - Ma citation : "Pour être un pratiquant il faut pratiquer. Alors pratiquons. » - J’adore partager mes connaissances pour vous permettre de progresser que ce soit au dojo, en stage et bien sur dans le Club Vidéo.

5 commentaires

  1. Bonjour Lionel, d’après l’article 122-5 du Code Pénal, il faut que l ‘attaque soit injuste, immédiate, et que la riposte soit actuelle, nécessaire et proportionnée, De même l’article 122-6 du Code pénal prévoit juste que ce soit des voleurs, donc au moins deux, qui agissent pour commettre des vols ou des pillages, donc le vol de téléphone à deux justifie le fait d’immobiliser voire casser ou briser, mais il ne faut pas généraliser, car lorsqu’un magistrat ou un juge te demande pourquoi on ne s’est pas arrêté juste avant la fracture, il est difficile de justifier qu’on est allé au delà du blocage pour avoir les mains libres pour s’occuper du deuxième individu. Je préfère parler de prolongement de l’action avec un automatisme dit proprioception que d’une volonté réelle de faire mal. Amicalement et continue de nous faire rêver en terre martiale.

    1. Bonjour Lionel,
      Effectivement, on peut parler d’automatisme d’action mais il faut quand même faire attention que l’on sera quand même considéré comme maître de ces actions, surtout en étant pratiquant d’arts martiaux. Cela rentrera forcément en compte.
      A bientôt et merci pour ton commentaire et partage.
      Lionel

  2. Bonjour Lionel,

    Comme d’habitude sujet très intéressant !
    J’enseigne aussi le Karaté Shotokan et le Karaté Défense. A coté je prends quelques cours d’Aïkido. J’ai pratiqué 3 ans de Yoseikan en parallèle.
    Ces notions réglementaires et notions de réalisme sont parfois difficile à comprendre et les limites difficiles à positionner.
    Dans mes cours d’Aïkido, mon enseignant se plait à me répéter que pour maîtriser un adversaire, nul besoin de frapper, de forcer, de casser…Mais sa pratique comme ce que tu expliques se borne à maîtriser UN et un seul adversaire. Au mieux à projeter et faire chuter inlassablement plusieurs adversaires qui finissent toujours par se relever. UN style doux d’aïkido, mais à mon sens pas vraiment réaliste.
    Tu le dis aussi, dans la rue rares sont ceux qui ont le courage de t’agresser en étant seul. Tu auras toujours à faire à minimum deux personnes. Si tu ne cherches qu’à maîtriser, à amener au sol, le 2eme adversaire sera alors une très forte menace. Si tu relâche le premier, Tu auras à nouveau à faire à deux adversaires.
    Peut-on espérer que ceux ci comprennent que ton niveau de pratique va bien au delà des simples clefs sympathiques qui permettent de maîtriser un adversaire et que s’ils continuent on pourra vraiment leur faire mal ? Aucune idée ni réponse de ma part. J’ai la chance de ne jamais avoir eu à me battre dans la rue car je fais tout pour ne pas arriver à ce stade de la confrontation.
    J’aborde donc prioritairement avec mes élèves les stades avant la confrontations. La vigilance constante dans la rue, éviter les lieux mal fréquentés…Et en cas de contact, comment mener une discussion, quelle posture avoir, et dans le pire des cas, s’ils veulent mon argent (et je ne n’ai pas toutes mes économies du mois sur moi !), leur donner. Qu’est que 50 Euros contre une vie ?
    Pour revenir au débat, personnellement je ne crois pas aux techniques de clefs pour maîtriser. Dans mes cours, certes je l’enseigne comme exercice de base, mais je l’enseigne aussi surtout pour affaiblir l’adversaire, le contrôler puis finaliser par un atémi ou une projection (contre un mur par exemple). il sera surement plus facile de justifier que notre adversaire s’est éclaté le nez contre un mur tout seul que le fait de lui avoir volontairement frapper dessus poing fermé ou main ouverte !
    Se servir aussi du premier adversaire maîtrisé comme bouclier, le jeter sur l’autre et partir en courant.
    La meilleure technique de self defense restant la course à pied !!!
    L’adrénaline aidant, saurons nous en plus nous contrôler et être certains de ne pas dépasser le seuil de la simple maîtrise ? Dans l’action comment réagirons nous ? A ne pas vouloir faire mal, je ne suis pas sûr de réussir à maîtriser et à vouloir trop maîtriser je ne suis pas sûr de ne pas faire mal…
    Maintenant, à chacun de faire ses choix !

    1. Bonjour Yahia,
      Merci pour la lecture et ton commentaire et points de vues.
      Chacun à le droit de pratiquer comme il le veut et comme il l’entend. Mais enseigner de la self-défense en disant aux élèves : « tu le maîtrises comme ceci ou cela et il va se calmer », je trouve que c’est une grosse erreur et un manque de connaissance de la réalité du combat. Un combat ne sera jamais propre, ne se déroulera jamais comme prévu, comme au dojo. Il faut penser qu’il ne sera pas seul, qu’il pourras peut-être être armé, etc.
      Comme tu le dis, le travail préventif est tout aussi important.
      A bientôt et bonnes recherches.
      Lionel

  3. Bonjour.
    Il est compliqué de débattre sur ce qu’il est possible de faire ou pas en combat de rue (légitime défense). Il y a la légalité, la légitimité, la morale, l’éthique… Tout ces paramètres parfois se lient, se mélangent , se contredisent, s’annulent… Et savoir ce qu’il est bon de faire ou pas, où se trouve le vrai du faux ; pas facile de conclure ! Me concernant : Deux types arrivent dont un est armé d’un couteau, aussi bon que je puisse être sur un tatami, je lui remettrai mon portefeuille et mon téléphone : je ne meurs pas pour les 100€ qui se trouvent dedans. Si deux mecs arrivent et ne sont pas armés mais sont agressifs et en veulent toujours à mon smart et portefeuille, est-ce que j’ai envie de péter à l’un ses articulations pour aller déglinguer de suite après celles de l’autre ? Un portefeuille qui n’aura jamais plus que quelques dizaines d’euros dedans et un smart, valent que je lésionne peut-être à vie un ou deux bonhommes ? N’est-il pas mieux de bien les identifier et d’aller au commissariat ? Franchement, même en sachant me défendre, je n’ai pas envie d’handicaper un racaille, un crétin bourré ou qui que ce soit, pour 3 sous et un morceau d’électronique dans un cadre en plastique… Il faut avoir entendu le craquement d’une articulation qui pète et les hurlements du type pour comprendre que ce n’est pas très cool à faire !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ma newsletter 100% KARATE !

Vérification humaine *

REçois TA DOSE DE KARATE

Inscris-toi à ma newsletter KARATE pour recevoir mes derniers conseils. Désinscription à tout moment dans chaque email. 

Ce site utilises des cookies pour s'assurer de vous proposer la meilleure expérience de mon site.