Si il y a une chose que j’aime pas, c’est ce côté échec mal vu, mal perçu. Alors que l’échec fait parti intégrante de l’apprentissage de notre réussite future ✅
Suite à l’entretien avec Bernard Bilicki, j’ai pris en main le livre « Les vertus de l’échec » de Charles Pépin. L’échec fait parti de ma vie et c’est ces échecs qui m’ont amenés là où j’en suis aujourd’hui. Ce livre ne me l’à confirmé de nombreuses façon. Apologie de l’échec.
J’ai raté mon premier dan de karaté 2 fois. J’ai raté mon train pour participer à un stage de qualification d’équipe de France. Il m’aura fallu près de 2 ans pour commencer à ressentir quelque chose dans la position de l’arbre. Je suis arrivé sur un plateau de tournage d’un film d’entreprise sans batteries. Je pourrais continuer comme ça longtemps. Ma vie n’est absolument pas un long fleuve de réussite mais plus une cascade d’échec. J’ai appris.
Les karaté et les arts martiaux l’ont bien compris. L’échec dans un combat, dans l’exécution d’une technique, d’un bunkai… n’est qu’un pas de plus vers une amélioration. Pour que l’échec soi favorable, il faut pour cela l’étudier, prendre en considération pourquoi on a échoué et apprendre de lui et non le rejeter, le mettre sous le tapis. Seul celui qui échoue a tenté. Comme dit la pub, seul les joueurs gagnent.
Au-delà du dojo avec Michael Jordan
Quel inventeur, chercheur à TROUVER sans se tromper des milliers de fois ? Savais-tu que Michaël Jordan a raté 9000 tirs, perdu plus de 300 matchs et par 26 fois à échoué son tir pour donner la victoire à son équipe ?
L’échec n’est pas agréable mais permet d’ouvrir un porte, une fenêtre, une lucarne vers un apprentissage plus précis, plus fiable, plus proche de l’objectif recherché.
Il est dit que le dojo est en nous si nous vivons karaté. Pour cela nous devons transposer notre acceptation de l’échec au dojo dans notre vie, accepter de ne pas réussir, de ne pas plaire, de ne pas être entendu ou compris. Travaillons sur ces échecs pour nous faire grandir, apprendre. Alors échouons pour avancer.
In-Yo / Yin-Yang
Tout comme nous avons besoin d’obscurité pour connaitre la lumière, de souffrance pour connaître le pardon, de douleur pour connaître la joie, c’est le grand principe en action du Yin-Yang, In-Yo en japonais. Acceptons l’échec les bras ouvert.
Je sais bien que ce billet d’humeur, ce coup de gueule, ne fera pas changer la « mentalité » française. Peut être que cela inspirera quelqu’un à s’accrocher à son but et d’apprendre de ces échecs pour en sortir meilleur.
Belle pratique à tous et à bientôt que ce soit à travers mes vidéos, mes cours en visio et prochainement sur les tatamis… Ciao
On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par l’échec.
– Proverbe Japonais