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Pour ou contre la compétition

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Un sujet qui fait débat depuis de très nombreuses années sur et hors tatamis, bien longtemps avant l’ère d’internet.

Pour ou contre la compétition kumité

2 positions s’affrontent, les « pour » et les « contres ».

« Les contres » : Les formes sont changées, déformées. Le comptage des points est une absurdité / la surface n’est pas appropriée / c’est un jeu est non plus un combat à mort / impossible de combattre comme ça en réalité / les combattants ne savent même plus ce qu’est un kata / un poison pour l’avenir de la discipline, etc.

« Les pour » : Il faut adapter la tradition à l’ère moderne / pouvoir se confronter sans se blesser / une moyen de communiquer sur la discipline pour la faire connaître au grand public / sans compétition on ne peut pas tester ses techniques / gérer une situation de stress / apprivoiser le timing / détecter les failles de l’adversaire / vaincre ces peurs, etc.

compétition combat karaté

Ma position face à la compétition combat

Mais avant de vous donner mon opinion qui n’engage que moi, il est important de rappeler que je suis un ancien compétiteur. J’ai été dans l’équipe de France combat en cadet et junior. (C’est pas hier, je vous l’accorde). J’ai même été pendant un an l’entraîneur de ligue Kumité (combat) de Midi-Pyrénées. [J’ai démissionné par faute de temps à consacrer aux athlètes. Je devais choisir entre leurs entraînements et le mien, j’ai choisis le mien.]

Avec ça, vous allez vous dire que je suis un pro compétition. Et bien oui et non.

Oui car la compétition combat amène un sens de dualité, de respect des règles, apprend à garder la tête froide (zanchin – vigilance), à gérer le stress et la peur. C’est avant tout un combat personnel pour arriver à gérer positivement les effets de l’adrénaline produite en masse avant, pendant et après un combat.

Non car ce n’est pas une finalité en soi mais juste une étape dans l’évolution martiale. Je regrette que de nombreux combattants arrêtent les arts martiaux après leur « carrière » de compétiteur. A croire que pour eux la finalité des arts martiaux c’est uniquement la compétition. Peut être que c’est de la faute de l’entraîneur qui n’amène que cette référence à ses élèves et quand celui-ci est fatigué de gérer son poids, les déplacements du week-end, la crainte des blessures en dehors de sa discipline et l’absence de sorties avec ses amis, alors naturellement il arrêtera car pour lui il y a rien d’autre après.

La compétition est un moyen pour apprendre des sensations, se sentir sous pression, sentir la distance, être dans le temps. Tout cela est bien difficile dans un environnement « dojo ». Même si les exercices proposé par le professeur laissent une liberté d’action et d’individualisation, ils ne pourront jamais reproduire la réalité d’un combat.

La compétition quand à elle ne pourra jamais reproduire la situation d’un combat réel dans la rue, ou dans un champs de guerre comme nos ancêtres l’ont connu.

Minoru Mochizuki sensei et Sugino sensei

Alors pour ou contre ?

Je suis pour la compétition si le but est de progresser et de se confronter. C’est une très belle expérience humaine et martiale. Je vais d’ailleurs régulièrement voir les championnats du Monde, quand c’est pas trop loin 🙂

Je suis contre la compétition si le but est uniquement une pratique sportive. C’est pour cela que j’ai déserté les compétitions même en temps qu’entraîneur. Cela ne correspond plus du tout à mes attentes. La compétition combat karaté « Shiai » (classique) est désormais trop loin de ma recherche actuelle. Je suis passé à autre chose mais j’aime toujours beaucoup regarder de grands événements comme les championnats du Monde, tout comme j’aime regarder des finales de l’UFC.

A mon avis, tous les pratiquants qui se disent pratiquant d’arts martiaux, devraient avoir eu au moins une fois vécu le système de combat compétition. Je ne parle pas du haut niveau, c’est encore un autre débat. Se dire pratiquant d’un art de combat sans jamais avoir vécu le combat (même sécurisé) est une aberration à mon sens. Parfois certains on eu la chance martiale et la mal chance humaine de connaître le combat réel dans la rue ou rien n’est sécurisé, ou aucune règle n’existe.

Mais « la rue » est une expérience qui n’a rien à voir avec la compétition et qui ne devrait pas être vécue comme une finalité mais comme une étape d’apprentissage au même titre que la compétition ou la philosophie de notre art.

Les arts martiaux proposent de nombreuses facettes (compétition, loisir, martial, self, survie, etc.). Nous y puisons ce que l’on recherche et à nous de respecter les autres qui ne font pas le même choix que nous. Car notre liberté de choisir s’arrête là ou celle des autres commence.

Et toi, pour ou contre la compétition ? Dépose ton avis dessous.

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Picture of Lionel Froidure

Lionel Froidure

Fondateur de Imagin' Arts - CN 6ème Dan Karaté - CN 6ème dan Arnis Kali - Professeur diplômé d’état DEJEPS - Instructeur Arnis Kali 3ème degré WADR - Enseignant au Blagnac Arts Martiaux - Ma citation : "Pour être un pratiquant il faut pratiquer. Alors pratiquons. » - J’adore partager mes connaissances pour vous permettre de progresser que ce soit au dojo, en stage et bien sur dans le Club Vidéo.

57 commentaires

  1. C’est un vaste débat, un peu comme celui des notes à l’école, impossible à régler en quelques lignes.

    Personnellement en tant que prof de Karaté, je n’ai jamais obligé mes élèves a y aller, mais les y incitait fortement, car la compétition, sans être une fin en soi est un facteur de progrès.
    Elle est l’instant de vérité, celui de se mesurer face à un adversaire, qui n’est pas un copain de club,qui ne vous connait pas et en conséquence n’a pas d’idée de vos points forts ou de vos point faibles, et qui voulant lui aussi gagner, ne vous fera aucun cadeau.
    Pour le professeur, elle permet de situer son club, au niveau de la ligue et national.
    J’ai donc pratiqué la compétition, essentiellement pour ces deux raisons, avec beaucoup de bonheur, pour mes clubs et pour moi même, et me permettre de faire le point et de me dire, t’es toujours dans le coup mon vieux.

    Cependant, j’ai aussi toujours fait la part des deux aspects, l’art martial et le sport.
    L’art martial n’a certainement pas besoin de la compétition, le sport oui, seulement le sport et la compétition, ont permis je pense de rendre le Karaté populaire et d’emmener beaucoup d’émules dans les salles,je reste donc intimement convaincu de la conserver, d’en améliorer les règles, tout en considérant que l’important reste de pratiquer dans l’esprit du Karaté Do, et de rechercher plutôt à persévérer dans l’art martial en considérant le sport comme secondaire, ce qui permettre de durer, et d’accepter tout le monde pour le plaisir de tous, dans notre grande famille du Karaté pour tous.

    Un vieil ami de JP Lavorato et un vieux prof du même age, ayant cumulé carrière professionnelle et professeur de karaté par hobby et passion,avec beaucoup d’élèves qui l’ont dépassé et fier du résultat,

    JF.Pellissa

  2. Pour si elle respecte son partenaire et non adversaire. Partager avec des personnes que nous ne connaissons pas et riche d’enseignements. Elle permet également d’apprendre à gérer notre stress, qui est grand dans notre société actuel. Je pense qu’il faut aussi y mettre la notion de respect et de la philosophie de l’art afin que la compétition ne soit pas uniquement sportives mais un art de respect entre partenaires. Un échange pour progresser dans sa voie.

    Contre si elle développe la violence, et si il n’y a aucun enseignement tiré derrière, pas d’échanges entre les partenaires autres que les coups.

  3. De mon côté, je ne prône pas la compétition. On m’a enseigné qu’il n’existait pas de compétition saine et que sa ne fait qu’élargir l’égo qui normalement, nous devons nous défaire. Or, je pratique quand même le kumite à l’intérieur de mon entrainement sans qu’il soit compétitif. L’art martial est pour moi une méthode de vie et non pas un jeu.

    Le karaté de compétition est tout a fait autre chose. Le sport s’ayant approprié le terme karaté, je préfère dire que je pratique un budo et ainsi j’évite les grand débats. Les règles déforme la science du karaté, déjà que le karaté a été longtemps mystifié… Alors ceux qui font du sport de combat kick-boxing ou  »karaté » ou encore le MMA, parfait, et c’est sans doute le sport que je préfère. Mais moi, je ne suis pas un sportif.

    Donc, cette question ne se résoudra jamais, puisqu’elle est attaché directement à notre personnalité, à nos goût et nos désirs. Vivie le Budo, Vive le Kakutogi, vive les Koryu.

  4. Il est dommage aussi que l on ne « juge » la valeur d un pratiquant à ses titres et dan …la peau du tigre. Et non les os….compétition ou non, titres ou non, ce qui compte à mes yeux ce sont les valeurs humaines ..

  5. j’ai pratiqué pendant plus de 25 ans le karate do et je me suis éloigné de plus en plus du kumite sportif, bien qu’il émule, qu’il éveille le sens du combat, il s’en réfère aussi à un esprit de compétition qui, pour moi, sera toujours très éloigné de l’esprit du karate do et des arts martiaux en général … je pratique le Takeda Ryu à l’heure actuelle, iaido plus précisément et les valeurs même dans les shiai sont tout autres que celles que j’ai rencontrées (même en tant qu’arbitre fédéral!) dans la compétion sportive …

  6. Du moment où le karateka à l esprit clair et sait que ce n est qu un passage et avant tout un auto test et qu il sait que ce n est qu une facette du karate et non le karate do…..dans ses conditions je ne vois aucune objection….mais certains peuvent se rattacher à ce qu ils ont été. .et c est le rôle du professeur d aiguiller son élève…à moins que ce même professeur soit atteint de medaillite aiguë. …le karate do possède tel le diamant une multitude de facettes, il serait dommage de ne le regarder que d un côté…

  7. La compétition est la partie sportive des arts martiaux, une manière codifiée de s’affronter, de se tester, et de faire le point sur son niveau. Nous sommes tous passés par là et finalement avec de bons souvenirs. Et puis, combattre devant beaucoup de monde developpe aussi un fort mental, tellement important dans nos pratiques. Ce qui me semble plus triste, c’est que certains clubs n’axent leurs cours que sur cet aspect, limitant ainsi la richesse technique et philosophique de l’art martial pratiqué !!!

  8. Un art martial est avant tout destiné au développement personnel par la pratique. Les notions de compétitions n’ont pas de réelles valeurs ici. Ce qui importe, c’est la progression dans la pratique de la voie que l’on a choisi, pas de savoir si on est meilleur ou pas que le voisin. De plus, il est vraiment désolant de constater à quel point le besoin de compétition transforme la pratique elle-même. Le judo et le Karaté en sont des exemples frappant, et je ne parle pas du Tae Kwon Do. Il faut se recentrer sur la pratique elle meme.

  9. Totalement pour mais d’accord avec Patrice Morelli pour dire que c’est pas une finalite ni un passage obligatoire mais juste une partie de la richesse du karaté

  10. quelques années séparent ces 2 compétiteurs, le même kata & un temps 2 fois plus long pour la même prestation. Le côté artistique & athlétique n’aurait il pas pris le dessus sur « l’essence » du kata ??? J’ai fait de la compétition kumité & kata, certes à mon niveau et celà reste une bonne expérience, mais comme Lionel, je suis passé à autre chose et cherche autre chose dans l’Art Martial. Si j’en refais c’est par challenge, et pour me faire plaisir. 😉

  11. C est une très belle approche encadrée de la découverte des arts martiaux, par la suite cela permets d avoir des pratiquants plus complets

  12. Je suis pour en autant que la section combat ne soit pas considérée et obligatoire pour les passages de niveaux de ceintures…

  13. Pour a 100% c’est le seul moyen qu’a le pratiquant de voir si il domine son art, kes katas c’est bien beau mais ne reflete pas la réalité d’un assaut !

  14. Pour, mais je pense qu’il faudrait revoir les principes de notation.

    On est majoritairement d’accord pour dire que le combat est une partie de l’aboutissement de l’art martial (le véritable aboutissement intervient de façon général dans la vie même du pratiquant) alors je pense qu’il faut en effet maintenir la compétition kumité, mais revoir les règles…

    Une des finalité du karaté, c’est triompher de l’adversaire, je pense qu’on devrait arrêter ce principe de la « touchette » pour repartir sur un combat plus libre s’axant sur la victoire par abandon, par chute et soumission, ou par chute et technique de finalisation contrôlée.

    Le karaté n’a pas de sens véritable sans combat, alors autant que le combat soit véritable.

  15. bjr
    tout a fait d’accord une étape enrichissante
    je ne réitérerais pas les exemples suffisamment fournie par les nos camarades
    je regrette cependant l’attitude martiale de contrôle et discipline disparaît
    et devient un show
    coach ,supporter … souvent à la limite
    j ai appris il y a peu que le karaté allait devenir prochainement enfin olympique
    j’espère que cela ne vas pas empirer ( il y a aussi de la politique interne )

    pourquoi une étape
    suivant les débats comment savoir si la technique est efficace si on ne fait pas de compétition : la c’ est du sport le coup peut être même porté violemment dans les parties abdominales( avec un bon entrainement ) : aucune efficacité voir partielle tout au plus
    (sur les angles OK)
    mais qui dit sport dit règles
    même dans le free fight et autres mma , plus libre sur les coups, des règles existes .

    dans un affrontement réel en ne voyant que l’aspect technique tres peu de pratiquant de karaté
    ne savent comment réagir ! ce qui entretien la polémique avec différents courants et disciplines sur l’efficacité de notre art

    habitué à se retrouver à une certaine distance de son adversaire
    limité dans son arsenal de techniques
    ne pouvant quasiment pas utiliser ses jambes comme sur le tatami

    pourtant tout est enseigné dans les kata mais si on les néglige au lieu de les approfondir on perd l’essentiel
    tout ceux qui critique à tord par se manque d’information et approfondissement (alors que c’est une des essence de l’art)
    dans les styles karate do beaucoup ne savent utiliser des clés, arm lock et autres serrure !

    que faire si on nous agrippe encore un manque d ‘information que la compétition occulte (voir l’enseignement)

  16. La compétition ne devait être qu’un passage dans la vie d’un karatéka. La compétition est intéressante comme moyen de comprendre son propre fonctionnement de combattant, pBudo.
    orcément pour une médaille en « chocolat » ( je ne critique nullement les champions qui se sont entraînés durement pour un titre, je respecte leur travail, mais une victoire tient parfois à peu de chose…!). Que reste t’il après la carrière d’un compétiteur ? Actuellement, on encence les compétiteurs, cela remplie les pages des revues officielles.
    La compétition est la vitrine de la fédération, mais cette vitrine prends trop de place, pour une activité qui ne représente que 5 à 10% de la pratique martiale. On peut cependant comprendre la politique fédérale. Qui dit résultats en compétition, dit engouement de la jeunesse pour la pratique, donc plus de licenciers, donne plus de poids au ministères des sports, donc plus de subventions.
    Alors que ce qui est le plus intéressant, mais aussi plus mystérieux, et nous inscite a poursuivre la pratique, et ce quel que soit notre âge, c’est la pratique d’un vrai Budo.
    Mais c’est juste mon avis!
    Sincèrement et cordialement Budo

  17. la competition, dans son ensemble est la mort des art martiaux. il suffit de regarder ce qu ‘est devenu le judo :(. le karaté dit sportif est à des années lumière du karaté traditionnel. quel est le but du karaté? un minimum d’effort physique pour un résultat maxi. quel est le but du sport? un max d’effort, que se soit visuel ou télévisuel, sans chercher l ‘eficacité martiale. on voit bien que ce sont deux vois totalement differente. notre grand sensei FUNAKOSHI, pére fondateur du karaté moderne était contre la compétition, la fédé japonaise, en signe de respect, à attendu sa disparition pour organiser les premieres compet.

  18. La compétition est avant tout un combat contre soi, une préparation spécifique et un engagement d’équipe – le combattant, son coach, son école. C’est aussi voir se qui se fait à l’extérieur, apprendre de soi et des autres. Pratiquer un art martial et ne jamais se confronter aux autres écoles c’est perdre la possibilité d’apprendre sur soi et les autres.

  19. je suis assez partagé ! oui, la compétition peut être une mauvaise chose pour l’esprit d’un art martial ! mais le fait de se confronter a soit même et a une/plusieurs personnes permet aussi de comprendre la véritable porté des coups ! étant passé du karaté shotokan au muay thai ( rien a voir , on est d’accord ! mais cela reste un art martial) j’ai pue enfin comprendre ce que voulait dire  » porter et recevoir  » ! Alors oui la mentalité et le respect peuvent être mis a l’épreuve si le seul objectif c’est « gagner gagner gagner » mais dans un esprit proche de celui d’un nak muay cela devient un réel moyen de se prouver des choses à soit même sans oublier l’honneur, le respect et toutes les valeurs importantes liées a la pratique des arts martiaux

  20. Contre bien sur, cela amène à la déformation des AM et de plus, la plupart des compétiteurs prennent pour argent comptant le gestuelle sportif qu’ils pratiquent, et pense que ceci est utilisable dans la rue !

  21. Tout dépends de quel sport on parle. Je pense que les compétitions ne doivent se faire que si cela respecte l’esprit de l’art martial pratiqué.

    Je ne suis pas sûr par exemple que la majorité des arts martiaux japonais (sauf le kendo) soient propices à la compétition (surtout le judo et le karaté en fait. ) mais à l’inverse par exemple, on ne peut pas imaginer de Sanda sans compétition.

    Pour moi c’est du cas par cas.

  22. Pour mais je respecte le choix des autres il y a la place pour les deux le règlement porte pour qu’il y ai le minimum de blessures et un compétiteur peut très bien continuer le traditionnel à part l’un n’empêche pas l’autre juste respecter le choix

  23. question bizard j’ai commencé le karaté il y a 23 ans la compétition était déja existante donc pourquoi l’enlever que ceux qui n’en veulent pas change de sport!

  24. Pour ma part je pense que la compétition peut être intéressante principalement durant la jeunesse afin de voir et rencontrer d’autre karateka de son âge et pouvoir progresser ensemble en toute amitié. Néanmoins la compétition ne doit surtout pas être un but en soi et ne peut en aucun cas se limiter au kumite.
    Le karate traditionel est l’essence même du do et va bien plus loin que la simple compétition. Je pense que le karaté sportif peut être intéressant en terme de pédagogie mais uniquement si il est couplé au karate traditionel dès le plus jeune âge.
    Un fois l’adolescence passée et après être arrivé à un certain niveau de compréhension, on ne peut que se rendre compte que la compétition est un sport et non un budo. Par contre une fois un stade acquis il me semble évident que seul la recherche de l’efficacité peut s’apparenter à l’esprit du karatedo.

    J’ai pour ma part participé à de nombreuses compétitions tant en kumite qu’en kata jusqu’à mes 18ans mais de mes 7ans à aujourd’hui mes 33ans j’ai en parallèle toujours suivi un entraînement traditionel suivant la voie de sensei tel que sensei Marc Stevens et bien entendu sensei Taiji Kase. Ces deux sensei ayant tout les deux été compétiteurs et entraineurs mais néanmoins de véritables budoka.
    Ayant maintenant depuis longtemps passé le cap du sport je suis toujours l’enseignement Kase-ha ryu qui apporte en terme d’efficacité une plus value indéniable dans la voie.

  25. Quel est l’avis du fondateur du KARATÉ et des Experts actuels ? [Hanshi Abdelkader Adjal]

  26. Pour ma part je pense que la compétition peut être intéressante principalement durant la jeunesse afin de voir et rencontrer d’autre karateka de son âge et pouvoir progresser ensemble en toute amitié. Néanmoins la compétition ne doit surtout pas être un but en soi et ne peut en aucun cas se limiter au kumite.
    Le karate traditionel est l’essence même du do et va bien plus loin que la simple compétition. Je pense que le karaté sportif peut être intéressant en terme de pédagogie mais uniquement si il est couplé au karate traditionel dès le plus jeune âge.
    Un fois l’adolescence passée et après être arrivé à un certain niveau de compréhension, on ne peut que se rendre compte que la compétition est un sport et non un budo. Par contre une fois un stade acquis il me semble évident que seul la recherche de l’efficacité peut s’apparenter à l’esprit du karatedo.

    J’ai pour ma part participé à de nombreuses compétitions tant en kumite qu’en kata jusqu’à mes 18ans mais de mes 7ans à aujourd’hui mes 33ans j’ai en parallèle toujours suivi un entraînement traditionel suivant la voie de sensei tel que sensei Marc Stevens et bien entendu sensei Taiji Kase. Ces deux sensei ayant tout les deux été compétiteurs et entraineurs mais néanmoins de véritables budoka.
    Ayant maintenant depuis longtemps passé le cap du sport je suis toujours l’enseignement Kase-ha ryu qui apporte en terme d’efficacité une plus value indéniable dans la voie.

  27. Pour… Au delà des podiums ou non , ça permet le dépassement de soi même mais aussi et surtout la confrontation avec des gens de divers niveaux et divers nationalités… Ça donne confiance à « se réaliser  » devant un publique … Etc… Quand on s entraine uniquement il y a moîns de surprises.. On côtoie souvent les mêmes … Moins d adrénaline …

  28. la competition est utile car elle permet de se preparer mentalement et physiquement pour un RDV. Elle permet aussi de se mesurer a un adversaire qu’on ne connait pas et de jauger son niveau technique en combat.Et en combat, c’est une tres bonne façon de voir sa capacité a endurer un combat difficile (encore une fois mentalement et physiquement). par contre ne pas forcement attendre un resultat car apres intervient l’arbitrage qui peut etre imparfait

  29. Pour…. Et je pense que sans être un passage obligatoire c’est très formateur ( travail de distance, de réflexe, stratégie….) mais ce n’est pas la finalité et c’est ce qui fait la richesse du karaté…

  30. La seule raison qui m’a fait tout arrêter niveau compétition, ce n’est ni par peur, ni par manque de temps, non, c’est juste l’ambiance présente dans ma ligue, ou l’obligation d’arrêter la compétition toutes les heures afin de calmer les parents et faire remonter dans les gradins les entraîneurs qui provoquaient les arbitre sur le tatami, cette ambiance m’a totalement dégoutté du plaisir que je partageai auparavant ..

  31. pour ou contre personne n oblige personne a la faire ! personellement je n en ai jamais fait mai je respect ceux qui la pratiquent !

  32. Je suis contre.
    Laventage de pratiquer l’aïkido et de ne pas avoir de compétions juste des stage

  33. La compétition entre école martial a toujours existé. Cela faisait parti de l’art du budo que de confronter les styles. Ils n’appelaient pas cela compétition mais échanges ou leçon. Les regles étaient différentes et le respect aussi ;-). Je ne crois pas que la compétition soit mauvaise mais sa forme n’est plus forcément adapté à ce qu’en attendent les adeptes. Il ne faut pas oublier que la compétition amène du public et donc de futurs adeptes.

  34. il faut trouver le juste milieu entre la pratique sportive et traditionnelle,ne pas délaisser l’un au détriment de l’autre.

  35. 90% des gens qui ne vont pas en club de karate à cause de la compétition,eux cherchant juste le coté traditionnel

  36. Se challenger, se mettre au défit est important pour apprendre à donner le meilleur de soi même et apprivoiser le stress. C’est important aussi pour les ceintures noires et les professeurs, afin qu’ils ne restent pas sur leurs acquis (se remettre en question). Mais la compétition et l’appât du gain ne doit pas être un moteur à la pratique. Il faut avant tout pratiquer assidûment, afin d’évoluer et comprendre sa discipline. connaître son histoire et sa pratique originelle, traditionnelle (traditionnelle qui ne veut pas dire molle ou exempte de combat). sur 250 000 licenciés FFKDA en France, 5 à 10 000 participent de façon active à la compétition en France chaque année, soit environ 3 % des licenciés seulement. Un professeur ne peut ni délaisser l’histoire du Karaté pour ne se concentrer sur la compétition sportive (ce ne serait plus du Karaté) ni délaisser l’esprit de compétition au profit d’un Karaté de salle sans se mettre au défi. Heureusement il existe bien des façons de se mettre au défis : les compétitions certes (traditionnelles, sportives…) mais aussi les stages, les démonstrations, les challenges traditionnels régulièrement proposés par le Japon… de bien belles façons d’évoluer dans sa pratique en conservant l’esprit du Budo.

  37. C’était un soir d’école alors que je rentrais chez moi. Il était dix-sept heures et je sortais d’un cours de français, au cours duquel ma professeur m’avait demandé de réfléchir à l’adulte que je souhaitais ou ne souhaitais pas devenir. Alors que je songeais à ce que je pourrai répondre si elle venait à me reposer la question, j’entendis des cris. Sur le trottoir d’en face se tenait un homme et son fils. L’enfant ne devait pas avoir plus de dix ans et il portait un maillot de basket violet orné d’un chiffre jaune et de l’inscription «WBA». Tout le monde au collège connaissait cette équipe de basket pour enfants prodiges, les Wolves Basketball Team. La plupart des sportifs y avait été et un tiers des enfants passant par ce club étaient devenus des professionnels. Étonnamment, le petit garçon n’avait pas l’air très sportif, ni très habile. D’ailleurs, il ne cessait de faire tomber le ballon qu’il tenait. Son père, un grand homme athlétique semblait être de mauvaise humeur. C’était de lui qu’émanait les cris que j’avais entendu. Il faisait de grands gestes et je parvins à saisir certaines de ses paroles :
    « -…Inadmissible…Raté ton panier…Ton équipe a perdu…Ta faute…Aurais pu mieux joué…Deviendras jamais basketteur professionnel…Une honte…Dois t’entraîner plus… »
    La voix du garçon, frêle et fluette s’élevait à peine.
    « -Mais je ne veux pas devenir basketteur professionnel, moi. Je joue pour m’amuser pas pour gagner ! »
    Le père continua de crier mais cette fois je n’essaya pas de comprendre ce qu’il disait. J’avais repris mon chemin.

    Histoire vraie.

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