Aujourd’hui dans Lundi Arnis, je te propose de travailler avec un kubotan, un stylo et un couteau.
Comme tu as pu le voir dans la démonstration de Master Dani Faynot, une poêle ou un nounous peuvent être des armes [voir la vidéo]. D’ailleurs, il dirigera cet été un stage en Aveyron, et je te le recommande fortement. Moi, j’y serai.
Les arts martiaux philippines, Arnis Kali Eskrima, sont basés sur des principes très forts et surtout pragmatiques. Ils font partis des rares arts à commencer l’enseignement par des armes dans les 2 mains pour ensuite passer à plus court comme le couteau puis à mains nues. Et entre le couteau et le main nue, il y a les petits objets armes comme le stylo, dulo-dulo, kubotan…
Pas besoin d’apprendre un nouvel art martial pour maîtriser ces armes. Faites de Arnis Kali Eskrima.
Le système de défense avec ce type d’armes est extrêmement proche du travail à mains nues ou au couteau. L’avantage c’est que l’on tient une arme redoutable dans les mains. Même un crayon papier est une arme, il suffit de savoir s’en servir correctement. C’est surement pour cela que le stylo de combat est né. Personnellement je n’en possède pas. Je possède par contre un Kubotan Inox et un petit morceau de bois pour réaliser les massages que j’ai trouvé en Thaïlande. Dans des mains expérimentées, chaque objet devient une arme destructrice. Je parle pas du banc ou de l’échelle de Jackie Chan, quoi que 🙂
Retranscription vidéo
Bonjour et bienvenue dans Lundi Arnis. Aujourd’hui, on travaille au Kubotan, au stylo et au couteau.
Christophe va m’attaquer sur le flanc, visant le foie ou la rate suivant le côté, il rentre et il peut tourner la lame pour ressortir, nasty ! Je pars sur le côté en bloquant à l’intérieur, je n’essaye pas de l’arrêter. Si je l’arrête, il va en profiter pour rebondir et attaquer de nouveau en Sak-Sak par exemple. Je veux l’intercepter et le laisser passer, donc le contrôler. Pas l’arrêter. C’est deux choses différentes. A partir d’ici, je récupère et je contre-attaque. En attaquant cette zone, os occipital, avec ce genre d’arme, c’est létal. Donc je laisse passer et je viens par exemple frapper la fesse. Cela va contracter sa fesse et il lui sera impossible de continuer à me poursuivre et vous pouvez reculer pour évaluer la situation et vous mettre à l’abri.
Même chose avec un stylo. Personnellement, si je vois que je suis agressé et que j’ai le temps, je décapuchonne mon stylo 🙂 Je ne vais pas le faire sinon je risque de lui abimer sa tenue. Sur la même attaque, je sors de la même façon, en contrôlant, je laisse passer le couteau, je reviens et j’attaque à l’épaule, aux fesses ou même la cuisse. On est toujours sur les mêmes principes. Et si j’ai aussi un couteau, je fais la même chose. Même chose et frapper au niveau occiput pour une situation de survie. C’est exactement la même chose. Je fais les mêmes mouvements. j’applique les mêmes principes. Le principe d’aller vers le mouvement, d’accepter le mouvement, de la contrôler et après de revenir sur lui. Et si il revient encore une fois, le laisse passer et place ma technique, une pique, cette fois-ci. Ce n’est pas moi qui l’oblige à dans ce sens, je suis son attaque, j’applique un principe. Je vais à l’encontre du mouvement, je l’accepte, je le laisse passer, j’anticipe et je finalise.
Appliquez les principes. Les principes sont les bases des arts martiaux Philippins (Arnis Kali Eskrima). Mon maître Master Dani Faynot les présente extrêmement bien dans ces divers DVD que je vous recommande.
A très bientôt et j’espère que vous avez apprécié. Si c’est le cas, laissez moi un commentaire et abonnez-vous à la chaîne.