Dans cet épisode 3 sur 4 de Expert du Mois, Master Dani Faynot va vous présenter le Mimar : le baton long de l’école Doblete Rapilon.
Mimar : le baton long en Arnis Kali Doblete Rapilon
Je vous propose Dani Faynot comme expert du mois. Formé aux Philippines aux arts martiaux Philippins, il est aujourd’hui le responsable mondial du style Doblete Rapilon qui lui a été transmis par son maître, le défunt Grand Master José Mena.
Découvrez toutes les vidéos de Master Dani Faynot en DVD et en VOD.
Retrouvez le sur le blog www.arnis-kali.com et lisez ses réflexions martiales.
Retranscription de la vidéo BATON LONG : MIMAR
Cette canne en rotin plus longue, plus lourde, fait partie de l’arsenal de l’Arnis Doblete Rapilon, nous l’appelons Mimar.
Il est évident que cette canne nous donne de la puissance, de l’amplitude, c’est plus dense, lourd, donc le moindre impact sur les mains va avoir vraiment de l’effet.
Tous nos blocages sont faits sur les mains : main avant, main arrière, les doigts.
A l’entrainement, on essaie de travailler sur cette zone-là, cette zone ici. Parfois, on vise juste à côté pour éviter de faire mal. Blocage ici, à côté, blocage, refrapper éventuellement ici.
Maintenant, vous allez voir qu’on peut aussi utiliser la vitesse de l’arme, son côté explosif.
Pour cela, il suffit de rajouter la main arrière. A chaque fois que je pousse avec celle-ci, main droite, je tire avec l’autre. Un exemple avec une cible au sol : à partir de cette position complètement neutre, je peux générer des pouvoirs avec absolument rien.
De l’autre côté, juste avec ce travail : je pousse, je tire et je tourne autour du bâton, c’est le bâton qui me donne la puissance, mon corps s’organise autour.
Je vous propose deux applications à vitesse modérée pour pouvoir visualiser ce qui se passe.
Rappelez-vous, observez la main arrière avant toute chose et éventuellement des changements de main.
Donc François, tu me fais une attaque comme tu as envie … Vous avez vu ce qui s’est passé sur la première attaque : je suis venu directement de cette position-là, puis je pivote de la même façon. Maintenant, je vais faire une seconde forme où, cette fois, je vais moi-même l’obliger à bloquer et attaquer sa main directement. Exemple …
2 commentaires
Bonjour Lionel,
J’adore cette idée de l’expert du mois !
L’Arnis Eskrima semble vraiment intéressant et être un super complément à la pratique traditionnelle du karaté.
Lorsque je pratiquais le Yoseikan Budo, le travail des armes apportait énormément à ma pratique de karatéka.
L’ouverture d’esprit et la découverte d’autres pratiques devrait être la base d’apprentissage dans tous les dojos !
Les guerres de clans, de méthodes et d’école sont stériles et selon moi montrent justement que ces enseignants n’ont pas compris ce qu’est L’art martial à l’opposé des arts-martiaux qui cloisonnent les pratiques, diminuent la richesse et l’efficacité de notre apprentissage.
Merci encore pour ton travail et ton partage !
As usual, tout semble si simple une fois maîtrisé: puissance, rapidité, contrôle, le pratiquant et l’arme ne font qu’un… mais à quel prix? Master Dani a sûrement beaucoup souffert pour en arriver là, et d’aucun ne devrait se méprendre: avant d’acquérir pleinement les quelques concepts énoncés ici, il doit falloir suer, saigner, et… avoir un partenaire d’une résilience hors du commun! ;o)))
Merci pour ces cadeaux Lio!