Découverte de paysages magnifiques malgré les imprévus lors du tournage du programme de progression en Arnis Doblete Rapilon avec master Dani Faynot.

Après une nuit agitée, à peine adaptés au décalage horaire des Philippines, nous nous levons avec Dani à 5h du matin. Notre destination : Baler, sur la côte pacifique, au nord-est de Manille.
Parcourant un peu plus de 256 km, le trajet nous prendra plus de 5h30. Il est intéressant de noter qu’avant les années 50, cette région montagneuse n’était pas encore équipée de routes, et aujourd’hui elles restent rares et rudimentaires.
On s’installe dans notre hôtel modeste en bord de plage. On a profité du couché de soleil pour faire trempette et tenter d’attraper quelques vagues. 🌊 🏄♂️
Le matin suivant, notre plan initial était de filmer sur la plage privée d’un sénateur dans une enclave : Dicasarin Cove. Mais à notre grande surprise, nous découvrons que cet endroit est fermé au public depuis une semaine.
Nous nous retrouvons donc sans lieu de tournage.
Cependant, nous repérons un phare et décidons de tenter notre chance. Dani se souvient d’une esplanade en haut du phare, mais il semble que nous nous trouvions au mauvais phare. Après une ascension inutile, nous découvrons en redescendant un charmant petit coin bien exposé, offrant une vue magnifique en contrebas. Nous décidons de nous installer et de commencer à filmer.

Le temps passe, la chaleur devient étouffante. La caméra commence à surchauffer. Nous improvisons en la protégeant avec des glacières souples, mais la chaleur consomme rapidement la batterie. À contrecœur, nous sommes contraints de nous arrêter à 11h.
Nous reprenons la route, nous arrêtons pour nous restaurer et surtout pour nous réhydrater. En rentrant à l’hôtel, nous scrutons les environs à la recherche d’un autre lieu de tournage et découvrons une cocoteraie des plus accueillantes. Nous sommes soulagés d’avoir trouvé un nouveau lieu de tournage pour ce programme de progression en Arnis Doblete Rapilon.

Arrivés à l’hôtel, prêts à recharger les batteries et transférer les images, nous découvrons qu’il n’y a pas d’électricité. À la réception, on nous informe que c’est une coupure générale et que l’électricité ne reviendra peut-être qu’en fin de journée. Peut-être. Nous nous adaptons, nous nous dirigeons vers le restaurant et j’installe mon bureau face à la plage pour passer l’après-midi à recharger les batteries, transférer les images et déguster un délicieux jus de calamansi et un peu plus tard un mango shake. Il est 14h.
Nous terminons la journée en surfant sur de petites vagues. Rien de tel pour récupérer 🏄

Le lendemain, nous nous levons à 6h pour être sur notre petit coin près du phare à 7h30. La matinée se déroule sans encombre et nous réalisons de superbes prises de vues. Cependant, la chaleur devient insupportable. Nous sommes épuisés et on a cuits.

Après quelques heures de récupération dans la piscine fraîche, nous reprenons le tournage, cette fois-ci dans la cocoteraie. Les palmes nous protègent du soleil de plomb. Nous nous arrêtons lorsque la lumière n’est plus idéale pour filmer. Ensuite, nous profitons d’une petite session de surf pour nous détendre. Oui encore 🤣
Les journées suivantes se ressemblent, à l’exception d’un typhon en haute mer qui pousse les nuages, apportant pluie et grosses vagues. Les conditions sont chaotiques, même les habitants locaux n’osent pas sortir leurs planches. Nous quittons la cocoteraie après avoir ressenti les premières gouttes de pluie.

Notre corps commence à fatiguer. Filmer six heures par jour est exigeant tant sur le plan physique que mental. Une attention maximale est requise pour éviter les blessures graves et ne pas oublier des séquences importantes.
Malgré tout, notre programme de tournage progresse comme prévu.

Dernier jour à Baler, la mer est agitée mais le soleil est toujours présent, ce qui nous permet de finaliser les vidéos. Nous sommes très satisfaits du travail accompli. Il ne reste plus qu’à retourner à Manille pour filmer une dernière interview.
Demain, nous rentrerons en France et commencerons le montage des 5 To d’images.
La vielle de mon départ, on en profite pour filmer une interview en plusieurs parties qui sera partagée avant la sortie du coffret.


Il était temps de rentrer. À peine 3h après mon départ de Manille, le typhon débarque avec du vent et de la pluie. Normal. Les Philippines reçoivent de nombreux typhons durant l’année.
Il faudra faire preuve de patience avant la sortie du coffret. D’ailleurs, si vous souhaitez être informé de sa sortie, n’hésitez pas à laisser votre adresse e-mail ci-dessous ⬇️
Je suis fier d’avoir contribué modestement à cette œuvre importante et je suis convaincu qu’elle aura un impact durable sur la communauté des arts martiaux philippins.
Arrivé le jeudi après-midi à la maison. Épuisé mais content. Le lendemain, je reprends la voiture en direction de Saucats pour diriger un stage d’Arnis. Je suis prêt !
À très bientôt sur les tatamis d’ici ou d’ailleurs et profitez pleinement de vos aventures.
4 commentaires
Merci de nous partager ces moments uniques ! Ça fait rêver !
Avec grand plaisir Yvan. À très vite ♂️
Bonjour Lionel, malgré la fatigue et la chaleur j, espère que tu à passé un bon moment, j, ai hâte de regarder ces belles images, au plaisir de te revoir amicalement Vincent
Oui c’était absolument top voyage, entraînement et film. Au plaisir de te revoir prochainement. Ciao