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Sutemi Waza – Techniques de sacrifice

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Les Sutemi Waza sont des techniques issues du monde des arts martiaux japonais.

Sutemi Waza - Washizu sensei
Sutemi Waza – Washizu sensei

 

Cela veut dire quoi Sutemi Waza ?

Sutemi veut dire  « jeter le corps », « se jeter soi-même » mais aussi « sacrifier » son corps ou équilibre dans une technique pour remporter la victoire

« Waza » signifie Technique (aussi appelé Gi)

On peut donc dire que les Sutemi Waza sont des Techniques de Sacrifice en jetant son corps au sol pour gagner le combat.
De nombreuses écoles « Ryu » utilisent l’esprit de « Sutemi » dans leur randori. C’est l’esprit décisif du budoka, lançant sa technique ultime sans possibilité de retour, ça passe ou ça casse.

On retrouve ces techniques de sacrifice dans le Judo avec notamment Yoko Tomoe Nage ou Sumi Gaeshi…. dans le Nihon Tai Jitsu, ou encore dans l’Aïki Budo et dans l’école Gyokushin Ryu à Shizuoka (Japon).

Pourquoi Sacrifice ?

La notion de sacrifice dans les Sutemi Waza s’expliquerai de cette façon : c’est une technique de dernier recours, où l’on a pas le choix de faire autrement, on doit donc sacrifier son propre équilibre, se jeter au sol en entraînant avec nous notre adversaire/partenaire pour sortir d’une situation très dangereuse. Si c’est réalisé correctement on renverse la situation et l’on est vainqueur; par contre si c’est mal effectué : on est vaincu.

Les Sutemi Waza et le Gyokushin Ryu

Le Gyokushin Ryu est une très ancienne école japonaise, c’est la première discipline qu’a appris O sensei Minoru Mochizuki et cette école martiale était très axée sur les Sutemi. C’est ensuite dans son école mondialement connue, Yoseikan Dojo, que Minoru Mochizuki propagea ces waza.
C’est à la suite de son enseignement que les sutemi waza se sont éparpillés dans diverses disciplines grâce à de grands noms du Budo tels que Roland Hernaez, Alain Floquet […] et bien sur Terumi Washizu qui nomma son style d’Aïkido en hommage à son maître décédé et continua à propager cet enseignement à l’ancien Yoseikan Dojo, rebaptisé Gyakunan Jyuaku Dojo.
Regardons un extrait du DVD vidéo que j’ai réalisé avec Washizu Sensei dans l’ancien dojo de Minoru Mochizuki à Shizuoka au Japon. Dans ce DVD il présente plus d’une trentaine de sutemi waza. Si vous êtes comme moi un fan des sutemi waza, c’est une œuvre à posséder absolument.

Les Sutemi et moi

Mon père ayant un grand club d’arts martiaux avec plusieurs disciplines, c’est à  l’âge de 14 ans que je vois  pour la première fois ces techniques grace à un cours de Tai Jitsu avec mes amis et futurs professeurs Philippe Avril et Dany Faynot. Je ne peux m’empêcher de vouloir apprendre ce qui se passe dans la salle à côté, pour changer du karaté, travailler autre chose.
L’envie est grandissante et je me joins à eux pour pratiquer lors d’un keiko. Il me faudra du temps avant de commencer à travailler ces Sutemi Waza, mais le premier jour ou j’ai commencé je m’en souviens comme si c’était hier. Philippe Avril me faisait travailler avec des élèves avancés , puis il vient nous voir pour nous expliquer que lors de cette technique (Kote Gaeshi) on peut éviter de se faire briser la main en exécutant un sutemi. Ok super !
Enfin pas si super que ça, car penser qu’il faut se jeter au sol en tirant sur le partenaire pour le faire passer dessus soi c’est une toute autre histoire pour un karatéka. Résultat lors de ma première tentative : mon partenaire me tombe dessus.
Je recommence et recommence et là, un des points clé m’est donné : fluidité. Ne pas s’arreter, utiliser la fluidité du mouvement tout en exécutant son sutemi waza. Puis le deuxième conseil essentiel fut : fais attention à ton entrée ! Cela voulait dire de faire attention à mon placement par rapport à mon partenaire et  l’angle dans lequel je tente de le projeter.
C’est bien mieux, mon partenaire manque de me tomber dessus, il est passé très près de moi. J’ai compris, maintenant il va falloir le faire en mouvement, en dynamique sur une attaque et être dans le bon timing avec la bonne entrée pour  réaliser ce sutemi.
Aujourd’hui, plus d’une décennie après, je suis toujours en train de rechercher ce timing dans le combat dans divers sutemi waza, sentir le bon moment, car travailler sur une personne se laissant faire et dans un Randori, c’est plus la même histoire. Il faut affuter ses sens et pour cela rien de mieux que de participer à quelques keiko (cours) avec Washizu sensei. Si la technique est bonne, elle passe. Si elle est pas bonne la sanction est immédiate.
Et vous quel est votre souvenir d’apprentissage des Sutemi ?
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Lionel Froidure

Fondateur de Imagin' Arts - CN 6ème Dan Karaté - CN 6ème dan Arnis Kali - Professeur diplômé d’état DEJEPS - Instructeur Arnis Kali 3ème degré WADR - Enseignant au Blagnac Arts Martiaux - Ma citation : "Pour être un pratiquant il faut pratiquer. Alors pratiquons. » - J’adore partager mes connaissances pour vous permettre de progresser que ce soit au dojo, en stage et bien sur dans le Club Vidéo.

9 commentaires

  1. Merci pour ce partage. J’avoue être bien embêté, je ne me souviens plus de mes premiers sutemi… Les deux premiers ont du être uki waza, tani otoshi et yoko guruma, sur des entrées assez simples. J’ai commencé à vraiment voir de nombreuses versions quand j’ai fait mes premiers pas à Temple sur Lot avec Me Hernaez. Puis il y a eu la rencontre avec Washizu sensei, et surtout la qualité de mon uke, prêt à me laisser essayer tout et n’importe quoi sur sa personne

    1. Bonjour Xavier et merci pour avoir partagé tes souvenirs même si ils sont vagues.
      Il est vrai qu’apprendre avec de bon uke, habitué à chuter et à se laisser aller aide énormément à apprendre et tester les waza.

  2. J ai pratiqué moi aussi avec phillippe avril ce genre de technique d urgence et de dernier espoir !!! Super efficace !!! Mais faut bien maîtriser !! Car sinon c est l effet inverse … Faut pas ce rater !! Surtout sur du goudron gravillonnes ou autres !! Belle démonstration

    1. Bonjour Didier,

      C’est tout à fait exact, sur le goudron se sont des techniques à ne pas râter et de dernier recours, Philippe Avril le rappelle très souvent dans ces cours et stages.

  3. Super document, une base de travail pour des années pour les sutemi. Washizu sensei se déplace autour de son partenaire comme l’eau autour de la montagne, comment voulez-vous vaincre l’eau. C’est beau, utile et presque apaisant à visionner, merci.

  4. C’est redoutable quand on l’exécute bien dans le timing sur une attaque qui nous déséquilibre vers l’arrière 👍

  5. I trained at the dojo in July. The training was vigorous but everyone was very courtious. I thought I had a good grasp of Aikido and Judo sutemi waza. Washizu-sensei showed some outstanding new ideas. The DVD’s are excellent, but if you have the oppertunity, train in Shizuoka.

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