Le but de ce DVD est de donner des outils aux enseignants (et futurs) afin de les aider à donner un sens compréhensible à un public jeune, enfant, et adultes débutants. Michel KERVADEC – 6ème Dan FFKDA
Méthode traditionnelle passive : démonstration/observation/imitation/appropriation : limites dans l’enseignement.
« On joue au rugby, on ne joue pas au karaté » selon Michel KERVADEC. En tant qu’éducateur, il convient de réguler les comportements, j’interdis, j’autorise dans le cours ; j’organise, je dirige le cours. Le sourire dans le jeu est positif, il est une marque de plaisir. Le professeur est observateur, évaluateur, oui, mais les apprenants enfants et adolescents doivent l’être également !
Méthode moderne active « par réflexion » : exercices courts de mise en situation de base de 2 ou 3 minutes (un assis, lever de jambe, autre debout, lancer coup de pied). Evolution de la situation en termes de difficulté. Diversification avec cerceaux.
Faire respecter les consignes pédagogiques directives ou semi-directives, l’éducateur est le référent en la matière. Il prépare son cours, il n’improvise pas en tant que professionnel.
Il ne se contente pas d’enseigner une technique, il éduque par la technique mais aussi par le langage qu’il adapte à son public. Le vocabulaire a donc son importancei. Parallèlement, je verbalise pour exécuter et pour transmettre. C’est l’adaptation de la communication au karaté.
En tant qu’éducateur, il convient d’adapter le langage : pont, casque, barrière… C’est l’image qui stimule l’imagination de l’enfant et qui facilite la pédagogie de l’éducateur de karaté.
Les deux logiques de coopération et de compétition entrent en ligne de compte dans un cours de karaté, elles coexistent et se complètent en pédagogie.
Encourager, récompenser, sanctionner, féliciter sont des notions d’accompagnement relationnel de l’éducateur sportif.
L’éducateur fait passer des valeurs et des vertus sociales par le médiateur karaté. Simplicité, flexibilité, efficacité sont des concepts moteurs en karaté.