Qu’est-ce qu’une ceinture noire représente pour moi ? Découvrez comment chaque ceinture a marqué une étape cruciale dans mon parcours en karaté.
Laquelle préférez-vous, la satinée ou celle en coton ? Et surtout, quel est le lien émotionnel entre vous et votre ceinture noire de karaté ? Racontez-nous votre récit dans les commentaires !
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Transcription
Chaque ceinture a son histoire, son propre chemin tracé par les pas de celui qui la porte. Aujourd’hui, je regarde en arrière, je regarde devant moi. C’est la fin d’un chapitre, mais le début d’une nouvelle ère.
Shureido Okinawa vient de m’envoyer ma nouvelle ceinture noire. Une nécessité. L’ancienne avait pâli, marquée par le temps et les épreuves. Je retourne au noir, prêt à écrire de nouvelles pages dans mon troisième cycle.
Je me souviens de ma première ceinture noire, empruntée, transitoire, celle de mon oncle. Elle ne me représentait pas. Je voulais la mienne, quelque chose de différent, unique avec des broderies rouges. C’était mon premier cycle, ma première kuro obi. C’était en 1993. J’ai loupé l’examen de la ceinture noire SHODAN par 2 fois !
Elle m’a accompagnée jusqu’à ce premier voyage, tournage, entraînements à Okinawa en 2009. Un voyage qui a transformé ma pratique, mon enseignement. Pour témoigner de ce changement et du temps écoulé, j’ai commandé une ceinture Shureido en satin, une beauté fragile qui blanchit avec le temps. Non pas pour exhiber la durée, mais de posséder un objet élégant qui évolue et vieilli avec moi et ma passion.
Pourtant, même si cette ceinture presque blanche pourrait symboliser un renouveau, elle fait partie du passé. En 2019, à nouveau à Okinawa, je voulais une nouvelle ceinture, mais le temps m’a manqué, les circonstances étaient contre moi. Mais cette année, en août 2023, je suis revenu une nouvelle fois dans le berceau du karaté, accompagné cette fois-ci. Avec l’aide précieuse de Oshiro sensei, avec mes copagnaons de voyage en terre martiale nous avons pu faire des emplettes : karate-gi sur mesure et une nouvelle ceinture noire.
3 mois plus tard, Elle est arrivée. Le début de mon troisième cycle. Encore satinée, avec moins de broderie. Elle vieillira avec moi alors que je cheminerai sur la voie. Elle sera le témoin silencieux de mon engagement. Une compagne de route immuable, prête à m’accompagner dans les défis à venir.
Au-delà du tissu et des couleurs, chaque ceinture raconte une histoire unique. Ta ceinture, comment est-elle ? Est-elle en coton ou en satin ? Est-ce un simple objet ou détient-elle une signification particulière pour toi ? Ton expérience compte autant que la mienne. En attendant, continuons ce voyage ensemble. Bon keiko.
