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Histoire du karaté français par Guy Sauvin [livre]

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Livre histoire du karaté français par Guy Sauvin


histoire du karaté français - couverture livre

Le karaté rentre aux JO en 2020 et au Japon ! La France est une grande nation dans le monde du karaté. Elle a marqué le karaté mondial. Pour en arriver là, c’est une longue et passionnante histoire sur le karaté français que nous raconte Guy Sauvin dans ce nouvel ouvrage paru chez Budo Éditions : Les Origines du karaté en France de 1951 à 1976.

Guy Sauvin a été champion du monde avec la dream team de 1972 ! Ensuite, il est devenu cadre de la fédération. Aujourd’hui, on peut le suivre dans ces stages de karaté martial. Avec Jacques Delcourt, Guy Sauvin fut le pionnier de la construction de notre fédération actuelle, la FFK. Une époque où il fallait tout faire, une période d’aventure.

Avant d’aller plus loin. Pour une question de transparence, je ne suis pas payé pour parler du livre et je l’ai acheté sur Amazon. Cette page contient un lien affilié. C’est-à-dire que si tu achètes le livre via ce lien, le marchand me reversera une petite commission sur cette vente. Il est à noter que le prix reste inchangé pour toi. Ces commissions m’aident à acheter plus régulièrement des livres pour partager avec toi mes trouvailles et mon avis.

Histoire du karaté français – Guy Sauvin

C’est Budo Éditions qui propose aujourd’hui le livre sur l’histoire du karaté français : les origines de 1951 à 1976.

Un pur régal, à découvrir absolument pour tous ceux qui s’interrogent sur l’éclosion du karaté en France. Je ne sais pas s’il va y avoir une suite pour les années suivantes, mais j’aimerais beaucoup 🙂

Rempli d’anecdotes, ce livre se dévorera pour tous les karatékas amoureux de l’histoire et d’histoires.

Le livre est d’une très grande qualité avec un papier glacé, proposant de très nombreuses photos en noir et blanc et en couleurs, mais aussi des coupures de journaux et des affiches de l’époque. Le livre retrace avec précision l’histoire du karaté français de 1951 à 1976. Facile à lire, il permet de naviguer facilement d’une date à l’autre.

karate championnats europe 1968

Extraits « Histoire du karaté français »

Les premiers dojos

[…] C’est pourquoi, au moins jusqu’à la fin 1970, la plupart des entraînements ont lieu dans des endroits improbables : une arrière-salle de café, une scène de théâtre, une salle de bal ou un ancien garage. Les judokas répandent sur le sol des copeaux et fixent une bâche pour créer un tatami de fortune.

Pour le karaté, les besoins sont plus simples. Un sol de béton très souvent ou un parquet plus rarement suffit. Quelques rouleaux de bambous sur les murs, avec, le comble du luxe, un portrait de maître japonais, voire quelques estampes, et l’ambiance est présente. On s’imagine au Japon ! Je reviendrai plus tard sur l’état d’esprit que nous avions, mais, bien sûr, nous recherchons tout ce que représente le Japon et nous sommes de grands innocents !

S’entraîner avec un hachimaki (bande de tissu nouée autour du front) noué sur le front, et nous nous prenons pour des kamikazes. Quelques pratiquants réussissent à trouver une veste couverte d’idéogrammes japonais qui leur sert de haut de karategi. Les premiers Japonais arrivés en France s’en amusent beaucoup, car ces différentes vestes sont la plupart du temps couvertes de publicités, de slogans pour Coca-Cola ou pour une marque d’essence. Notre image de samouraïs sanguinaires en prend un coup, mais il en faut plus pour nous décourager. […]

histoire du karaté français - livre couverture arrièreL’esprit guerrier

Il convient ici de faire une parenthèse afin d’expliquer ce qu’est la compétition à cette époque.

Lorsqu’au début des années 1950, certains experts japonais réfléchissent à la possibilité d’affrontements (je ne parle pas de compétition), ils désirent que ceux-ci reflètent le plus possible la recherche essentielle du karaté japonais (par opposition au karaté d’Okinawa), la mise hors de combat d’un adversaire sur un seul coup. Les combats se déroulent donc avec cette composante essentielle, la recherche d’efficacité. Ces experts créent le système que l’on nomme ippon shobu, forme de combat où la victoire s’obtient par l’obtention d’un ipponou de deux waza-ari. Il n’y a pas de protection de poing, pas de coquille, les coups aux parties génitales sont autorisés. Il n’y a pas de catégories de poids. La durée des combats passe assez vite de deux à trois minutes. Les sorties de l’aire de combat entraînent systématiquement la perte de celui-ci par décision. La victoire peut s’obtenir par disqualification sur blessure, mais dans ce cas, le combattant blessé est relié de la compétition. Il existe des repêchages qui permettent de disputer la finale malgré une défaite. Mais assez rapidement, les repêchages ne donnent plus accès qu’à la troisième place.

Les rencontres sont jugées par six arbitres, quatre assis aux coins et un arbitre central avec un assistant en face, qui se déplacent au rythme des combattants.

Le K.O. au corps est compté ippon. Le contrôle au visage est assez approximatif et difficile à évaluer avec ce que l’on appelle le skin touch. L’arbitre est chargé de faire la différence entre un coup qui fait saigner le nez, mais contrôlé, donc comptabilisé, et le coup identique qui semble non contrôlé et entraîne une pénalité. Le problème dans les compétitions de karaté a toujours été cette notion de contrôle au visage qui reste subjective et entraîne de nombreuses discussions lors de l’attribution des points en compétition.

Tout au début, la définition d’un ippon est coup mortel (chi mei : coup mortel). Cette appellation un peu trop excessive sera remplacée assez rapidement par coup décisif. Pour expliquer le but à atteindre dans un combat de karaté, on compare avec la boxe anglaise. Un ippon correspond à un K.O. net, qui entraîne la mise hors de combat immédiate d’un adversaire, et un waza-ari correspond à un K.O. debout. Deux K.O. debout arrêtent le combat car on estime, dans ce cas, que celui qui les subit n’est plus en état de poursuivre.

Un des exercices extrêmement pratiqués à l’entraînement est le jiyu ippon kumite et la compétition, finalement, consiste à faire des jiyu ippon kumite avec des adversaires venant de tous les horizons.

  • Broché: 255 pages
  • Editeur : Budo Editions (30 octobre 2018)
  • Dimensions du produit: 24 x 1,5 x 16,5 cm

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L’auteur : Guy Sauvin pratique la boxe française en 1960 et commence le karaté en 1962. Très vite champion de France et seul membre de la première équipe de France jamais créée en 1963 encore en activité, il est recruté en 1966 avec la fonction de directeur technique. Ses implications comme combattant et comme dirigeant font de lui l’interlocuteur légitime pour raconter cette épopée. Il continue à pratiquer et à enseigner son propre style, le karaté martial.

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Lionel Froidure

Lionel Froidure

Fondateur de Imagin' Arts - CN 6ème Dan Karaté - CN 6ème dan Arnis Kali - Professeur diplômé d’état DEJEPS - Instructeur Arnis Kali 3ème degré WADR - Enseignant au Blagnac Arts Martiaux - Ma citation : "Pour être un pratiquant il faut pratiquer. Alors pratiquons. » - J’adore partager mes connaissances pour vous permettre de progresser que ce soit au dojo, en stage et bien sur dans le Club Vidéo.

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