Les beaux jours reviennent et la série Lundi Arnis recommence 🙂 Dans cette nouvelle vidéo, je vais t’expliquer comment ouvrir et fermer un Balisong, le couteau papillon des Philippines.
Le Balisong est un très beau couteau et sa manipulation peut-être compliqué pour celui qui le prend dans la main pour une première fois. Ci-dessous manipulation du couteau papillon à une seule main.
Comment ouvrir et fermer un Balisong [couteau papillon]
Aujourd’hui, je vous propose de manipuler un balisong, comment ouvrir et fermer un couteau papillon.
Communément appelé le couteau papillon. Celui-ci est un couteau classique, c’est l’Opinel des Philippines. Il a une particularité, un contre-tranchant juste ici, ce qui permet de couper dans ce sens et après de couper son steak ou poisson 🙂 Le couteau papillon est excellent car on peut l’ouvrir d’une seule main. Et non pas d’être obligé d’utiliser ses 2 mais pour l’ouvrir. Voici comment l’ouvrir. Je vais me mettre de profil. Je vais faire ce mouvement de poignet pour envoyer la première partie du manche. Avec ce mouvement, on ouvre l’arme. Puis je vais faire pivoter le couteau pour mettre la lame vers le bas. Une nouvelle fois. Puis je fais de nouveau un mouvement de poignet retour en n’oubliant pas d’ouvrir mes doigts pour que le manche ne les frappe.
Il faut faire attention quand vous refermez le couteau papillon, de ne pas envoyer trop fort la lame, sinon ma lame va couper vos doigts. Donc attention d’avoir un mouvement fluide et rond lorsque vous fermez votre couteau. Ouverture. Fermeture. 123. Je l’ai dans la poche et hop il est ouvert.
Bien sur, avec des couteau tactique comme les Spyderco ou Fox avec ouverture Emerson, vous avez juste à tirer le couteau de la poche et il est ouvert. A l’époque aux Philippines, ce genre de couteau était très utilisé par tout le monde, comme je l’ai dis précédemment, c’est comme un Opinel. Il est assez rapide à ouvrir, on a pas besoin d’avoir ses 2 mains pour l’ouvrir comme sur un Opinel où l’on doit d’abord tourner le blocage de lame avant de déplier l’arme. Avec le Balisong, j’ai juste besoin d’une seule main et une seule pour le fermer.
On a une bonne prise en main, coupes, piques… J’aime beaucoup. Pensez à toujours avoir le pouce derrière pour bloquer la lame. Et après ici, pour bloquer le couteau dans votre paume de main.
Je les ai ramené directement des Philippines, c’est un forgeron sur place qui les réalise, il mets 2/3 jours pour les concevoir comme je l’explique dans mon documentaire « Les guerriers Philippins » que vous pouvez d’ailleurs retrouver sur YouTube. Le Balisong, le couteau papillon, l’Opinel des Philippines, à ouvrir avec une seule main et faites bien attention à vos doigts.