En 2009, j’ai mis les pieds pour la première fois à Okinawa. Pas en touriste. En quête de sens.
Depuis des années, je pratiquais le Shotokan. Avec rigueur. Avec passion. Mais au fond de moi, une question revenait souvent :
« Est-ce que je comprends vraiment ce que je fais ? »
Alors je suis remonté à la source. Et parmi les rencontres marquantes de ce voyage, il y a celle avec Minoru Higa sensei, 10e dan du Shorin-Ryu Kyudokan.
Le choc d’un retour aux racines
Je connaissais bien l’histoire du Shotokan, ses grands noms, ses grandes lignes. Mais vivre un entraînement sous la direction d’un maître du Shorin-Ryu, c’est autre chose.
C’est là que tout s’est éclairé : Certains gestes « familiers » m’ont soudain semblé étrangers. D’autres, que je croyais comprendre, ont pris un nouveau sens. Et surtout, j’ai senti ce lien invisible mais réel entre les styles, entre les époques.
Ce jour-là, dans ce dojo bondé, moite, bruyant… j’ai eu l’impression de faire un bond dans le passé de mon propre karaté.
Voir au-delà du style
Je ne suis pas devenu pratiquant de Shorin-Ryu. Je n’ai pas changé de voie. Mais j’ai élargi mon regard. Ce que j’enseigne aujourd’hui, ce que je filme, ce que je transmets, que ce soit dans un dojo, en stages ou à travers le Club Vidéo de karaté, est nourri de ces rencontres, de ces expériences. Ce que j’ai vécu ce jour-là avec Higa Sensei, je le partage aujourd’hui en vidéo dans la série Immersion Martiale.
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